Fondé en 2004, Squadra Avocats s'est adjoint ces deux dernières années les compétences de jeunes associés. Stéphanie Gérard, Solën Guézille, François Lan, Morgane Mondolfo et Alexandre Tessonneau ont intégré la boutique, créée par Cataldo Cammarata et Philippe Rignault. "Squadra est devenu la marque d’un cabinet pluridisciplinaire, indépendant et tourné vers l’international", résume François Lan, managing partner du cabinet. Ce n’est sans doute pas un hasard si l’associé fondateur a choisi de nommer sa boutique "squadra", qui signifie "équipe" en italien.
Un expert dans chaque spécialités
Tournée vers les acteurs économiques et institutionnels du monde des affaires, l’offre de Squadra propose un large éventail d’expertises en corporate/M&A, droit social, fiscal, bancaire, IP/IT et en contentieux. "Nous travaillons pour de grandes entreprises françaises, des PME dont le chiffre d’affaires oscille entre 20 et 200 millions d’euros, des groupes étrangers, des banques, des assureurs et même des start-up californiennes", détaille Jean-Baptiste Belin, positionné sur l’IP/IT. Squadra dispose d’un expert dans chaque spécialité. "Avec des dossiers à la croisée de nos compétences, un crossing interne s’est naturellement mis en place entre nous", ajoute Solën Guézille, dont l’activité se consacre exclusivement aux contentieux en matière d’assurance et de risques industriels.
Autrement dit, les associés de Squadra sont parfois amenés à travailler ensemble, sur des dossiers de conseil mais aussi dans le cadre de contentieux. Récemment, Jean-Baptiste Belin et François Lan ont collaboré lors de la réorganisation d’un grand groupe d’assurance : "Jean-Baptiste menait la négociation descontrats IT tandis que j’intervenais sur le prisme corporate de l’opération", détaille François Lan qui précise que "la dimension internationale était marquée car les filiales de l’entreprise sont implantées à l’étranger".
En matière de data, Alexandre Tessonneau a accompagné une start-up américaine développant un système de paiement biométrique en France sur les problématiques touchant à la protection des données "puisque les approches française et américaine sont différentes sur le sujet", commente-t-il. Morgane Mondolfo, à la tête de la pratique droit social et également médiatrice, est pour sa part intervenue sur un dossier post-fusion aux retombées sociales particulièrement sensibles.
Grâce aux origines italiennes de Cataldo Cammarata, Squadra compte parmi ses clients de grandes entreprises de la Botte et collabore avec un cabinet local implanté à Milan, Rome, Gênes et Bergame. Le cabinet a aussi mis un pied en Inde, avec l'aide de l’avocat counsel Tony Khindria, qui accompagne les entreprises françaises désireuses de s’implanter dans le pays. "Squadra conseille aussi des clients américains possédant des entités en France, nos interlocuteurs habituels étant les décideurs de ces groupes basés à l’étranger. C’est un cabinet résolument tourné vers l’international et plus particulièrement le monde anglo-saxon", synthétise Morgane Mondolfo.
Une croissance appelée à durer
Pour l’heure, les associés de Squadra souhaitent conserver la dynamique de croissance du cabinet et consolider leur équipe. "Avec huit associés répartis entre Paris et Bordeaux, quatre counsels, huit collaborateurs et les fonctions supports, Squadra Avocats a doublé ses effectifs entre 2017 et 2019", se félicite François Lan. Le cabinet envisage par ailleurs d’adjoindre de nouvelles compétences à son offre, notamment en corporate/M&A, droit immobilier et en arbitrage, "sans précipitation". Et surtout renforcer son positionnement aux côtés des grandes entreprises.