Quels sont les avantages de la banque en ligne ?

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Quels sont les avantages de la banque en ligne ?

[Publirédactionnel]

Et si on optait pour une banque en ligne ?


Simplicité, gain de temps, sécurité renforcée… Nombreux sont les Français qui optent désormais pour une banque sur internet. Ou qui en ont le projet. Mais comment fonctionnent celles-ci ? Et quelles sont leurs offres ? On fait le point !

La tendance est imparable : selon la dernière étude Next Content (réalisée tous les ans pour le compte de CGI et SAB), 56% des Français se disent désormais prêts à utiliser les services d'une banque en ligne.

Quant à ceux qui envisagent de changer d’établissement bancaire dans les six mois, 81% pourraient bien se diriger vers une forme numérique. Parmi les éléments qui semblent favoriser leur décision, des démarches et une gestion quotidienne simplifiées, des mesures de sécurité qui rassurent, sans parler des offres et services toujours jugés à la hauteur des attentes.

Une certitude : au fil du temps, banques en ligne et banques traditionnelles ne sont jamais entrées en concurrence ; au contraire, elles sont devenues parfaitement complémentaires ! A chacun alors de faire son choix, selon (entre autres) ses aspirations, son rythme de vie, son milieu professionnel…

 

Ouvrir un compte en ligne : Simple… et gratuit !

Avec l’arrivée des banques en ligne, ouvrir un compte n’aura jamais été aussi simple. Nul besoin d’être un informaticien hors pair, il vous suffit de remplir le formulaire de souscription, puis de joindre les pièces justificatives demandées (souvent déjà stockées sur votre ordinateur) ... Une signature électronique plus tard, votre compte sera déjà ouvert !

La plupart des banques ne vous demanderont même pas d’y domicilier vos revenus, seulement d’y allouer une somme minimum chaque mois. Adieu, donc, l’indispensable prise de rendez-vous avec un conseiller, les délais d’attente qui l’accompagnent, et les piles de papiers à réunir et à photocopier au préalable.

 

Tout se fait désormais sans bouger de chez soi. Mieux : grâce à la Loi Macron du 6 février 2017 sur la mobilité bancaire, il vous suffira de lui donner l’autorisation de se charger de la fermeture de votre ancien compte et de prévenir l’ensemble des sociétés ou des personnes physiques concernées par vos virements et prélèvements récurrents pour que votre nouvelle banque s’occupe de tout. Un gain de temps considérable.

Le tout, sans aucun frais. Cela peut même vous rapporter quelques euros en plus, car de nombreuses enseignes vous feront alors bénéficier d’une petite offre de bienvenue (généralement entre 20 et 30 euros) si vous adhérez pour la première fois à une banque en ligne !

 

Une gestion en quelques clics

Plus besoin d’appels téléphoniques, de mails ou de prises de rendez-vous physiques. C’est maintenant de votre ordinateur, smartphone ou tablette que vous réaliserez vos différentes opérations.

Jamais la mise en place des prélèvements, la mise en opposition d’une opération, la commande d’un nouveau chéquier ou d’une nouvelle carte de crédit, voire l’adhésion à un nouveau contrat d’assurances, n’auront été aussi rapides. Une application particulièrement intuitive (et d’une facilité d’utilisation déconcertante) vous facilitera singulièrement la vie.

 

Pas besoin non plus de vous déplacer si vous devez déposer des chèques. Via cette même application, il vous suffira de les scanner, puis de les envoyer… en seulement quelques clics ! Autre bonne nouvelle : dématérialisation oblige, aucun frais de tenue de compte ne vous sera demandé, et de très nombreuses opérations courantes seront même entièrement gratuites.

 

Une banque virtuelle mais des contacts bien réels !

Adieu les échanges avec un conseiller ? Bien sûr que non ! Si vous faite face à un problème particulier ou que vous avez une demande ou un besoin spécifique, il vous sera toujours possible de contacter un(e) conseiller(e) qui vous répondra dans les
plus brefs délais. D’ailleurs, terminés les horaires limités aux heures d’ouverture des agences physiques.

 

Les conseillers des banques en lignes sont joignables tous les jours jusqu’à 20 heures par téléphone, par mail ou par messagerie instantanée.
Enfin, en cas de litige (ce qu’on ne vous souhaite évidemment pas !), rien ne changera non plus. D’après nos experts Maître Jean-Baptiste Poulle et Maître Jean- Jerry Anty (voir aussi leur interview ci-contre) : « Le client en litige avec une banque en ligne pourra utiliser les procédures classiques : tentative de résolution amiable avec le service client, saisine du médiateur bancaire ou poursuite d’une procédure judiciaire, le cas échéant. »

 

Assurances, crédits … on a le choix !

De la même façon que pour vos paiements quotidiens vous continuerez à bénéficier du paiement sans contact, de l’Apple Pay ou de Paylib, les banques en ligne proposent de nombreux produits d’assurances et offres de crédits.

Besoin d’un prêt immobilier ou auto ? D’un crédit à la consommation ? D’une assurance personnelle ou professionnelle ? De votre smartphone, envoyez votre demande. Sous 48 heures au maximum un conseiller vous rappellera afin de vous donner sa réponse ou de vous faire parvenir votre contrat de souscription.

Les produits d’épargne ne sont évidemment pas oubliés : Livret d’épargne, Livret A, assurance vie, et même fonds d’investissement chez certaines banques en ligne, qui vous proposeront aussi parfois des produits d’épargne évolutifs (jusqu’à 1% brut).

 

Une sécurité renforcée

Demeure LA grande question, celle qui taraude nombre d’entre nous : quid de la sécurité, trop souvent mise à mal sur internet ? Ne risque-t-on pas de devoir, un jour ou l’autre, faire face aux piratages, aux hackers et autres cyber-attaques, donc à affronter les potentiels détournements de fonds ou le vol de nos données ? Aucune inquiétude !

 

Les banques en lignes étant soumises aux mêmes réglementations que les banques traditionnelles, leur système de sécurité s’avère d’une redoutable efficacité. Il fait même partie des principaux chevaux de bataille de l’ensemble des enseignes !

Parmi les nombreux points de vigilance, un système d’authentification par clic, une demande de confirmation de vos opérations via votre smartphone ou encore l’envoi du code Pin de votre carte de crédit par le biais d’un SMS s’effaçant automatiquement.

 

3 questions à Maître Me Jean-Baptiste Poulle et Me Jean-Jerry Anty, avocats : « En termes de risques de cyber-attaques, les banques en ligne ne sont pas plus impactées que les banques traditionnelles »

 

Les banques en ligne nous assurent de l’entière efficacité de leur système de sécurité. Est-ce vraiment le cas ?

Compte tenu de l’augmentation croissante des risques de cyber-attaques, la fiabilitédu système de sécurité représente à l’heure actuelle un enjeu majeur pour tout le secteur bancaire et financier.

 

Même si le fait de présenter des services exclusivement en ligne pourrait laisser penser que l’exposition à ces risques s’en trouve accrue, en réalité ces banques ne sont pas plus impactées que les banques traditionnelles.

La maitrise de ces risques dépend avant tout de la robustesse des systèmes, dispositifs et procédures mis en place au sein de la banque. D’où la nécessité pour elles (et pas seulement pour les banques en lignes) d’être suffisamment outillées, conformément à ce que requiert la réglementation.

 

Justement, que disent les réglementations en vigueur ?

Afin de protéger les banques, mais aussi leur clientèle, un nombre important de règles s’appliquent, qu’elles soient d’origine européenne ou locale.

Ainsi :  

  • La directive Network and Information Security (NIS) impose aux Etats membres de renforcer la sécurité de leurs opérateurs de services essentiels.

 

  • La directive sur les services de paiement (DSP2) prévoit des mesures de sécurité renforcées, dont notamment des règles d’authentification forte.

 

  • Le RGPD prévoit des exigences sécuritaires pour le traitement et la protection des données personnelles. Il impose notamment de déclarer à la CNIL sous 72 heures les failles du système de sécurité susceptibles d’engendrer un risque pour les clients.

 

  • L’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne impose aux établissements de respecter différentes règles en matière d’organisation et de contrôle interne.

 

Enfin, le Code monétaire et financier prévoit lui aussi des règles applicables aux établissements autorisés à fournir des opérations de banque et/ou des services de paiement. Outre ces textes réglementaires, les acteurs appliquent également des règles standards. Notamment la norme PCI DSS (Payment Card Industry Data Security Standard) pour la protection des données de carte bancaire, ou encore le Customer Security Programme (CSP) prévu par Swift.

 

Ont-elles d’autres obligations, plus spécifiques à leur caractère « virtuel » ? 

L’expression « banque en ligne » n’est pas un terme juridique et ne correspond pas à un statut réglementaire particulier qui serait différent du statut réglementaire des banques dites « classiques ». Ce sont des établissements de crédit au sens de l’article L. 511-1 du Code monétaire et financier.

 

Lorsqu’elles ont le statut de « banques », elles peuvent effectuer toutes les opérations et ne sont pas soumises à des obligations spécifiques. Toutefois, les autorités de régulation s’assurent que chaque acteur dispose de procédures de contrôle interne et de systèmes d’information « adaptés » à leurs spécificités (type et localisation de la clientèle, type de services offerts, etc.), notamment au regard de leur cartographie des risques.

 

C’est ainsi que certaines banques en ligne ont mis en œuvre des niveaux de sécurité plus élevés que certaines banques traditionnelles, du fait de leur propre analyse des risques.

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