L'exercice de la profession
Outre l'attestation de compétence professionnelle, le courtier en crédit doit remplir d'autres conditions, pour pouvoir exercer son activité. Ces conditions sont concentrées dans la démarche d'immatriculation sur le Registre dit unique des Intermédiaires (bancaires, d'assurances, financiers), prévue par l'article L. 546-1 du Code monétaire et financier. Elle est impérative, depuis le 15 janvier 2013. En France, ce registre est administré par un organisme dénommé "ORIAS".
L'immatriculation permet de contrôler le respect de la réglementation d'exercice, par le courtier, donne aux clients toute la transparence et la sécurité requises, et, accessoirement, permet une meilleure connaissance statistique de la cette profession.
En exerçant sa profession, un courtier en crédit s'oblige à certains principes de conduite des affaires, qui sont strictement décrits par le Code monétaire et financier.
Cette nécessité de xonformité conduit également à une plus grande rigueur juridique. Les courtiers font partie des professionnels contrôlés par les Organes de supervision bancaire, tels que l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR).
Certains courtiers adhèrent à l'une des associations professionnelles existantes.
Les courtiers pratiquent leurs activités de différentes manières : soit en indépendants, membres ou non d'un réseau de courtage, soit comme franchisés dans un réseau de courtage, soit comme salariés.
La profession de courtier offre un excellent débouché à tous les salariés des banques qui souhaitent développer une activité professionnelle dans un cadre indépendant et autonome.