Sujet difficile à généraliser, tant il existe d’organismes différents. À titre indicatif, faire traduire mes relevés de L1 jusqu’au M2 ainsi que mon relevé de CRFPA, (soit 11 relevés) m’avait couté environ 230 euros. Demandez uniquement la version visée, car de toute manière seul le sceau de l’Université fera foi auprès du comité de sélection.
Ici, les choses sont plus claires puisque le TOEFL coûte 245 dollars, tandis que le IELTS vous fera débourser 200€...soit un léger avantage au TOEFL selon le cours du jour.
Considérant la faible différence de prix, la vraie question à vous poser est si vous préférez la formule très scolaire du TOEFL, mais avec l’épreuve orale face à l’ordinateur, ou la formule plus analytique du IELTS et son épreuve orale face à un véritable examinateur.
Personnellement j’ai passé le TOEFL en ayant acheté le guide officiel, qui est largement suffisant pour obtenir le maximum de points aux épreuves écrites, mais il est vrai que l’épreuve d’expression orale face à l’ordinateur est quelque peu déconcertante, qui plus est dans une salle où plusieurs candidats parlent en même temps.
Dans les deux cas, il faudra vous préparer au format de l’épreuve et ne pas tomber dans le pièce de croire qu’une bonne maîtrise de l’Anglais suffit, les scores demandés étant souvent assez élevés.
Si vous postulez aux USA, il faudra vous faire à l’idée que le LLM vous sera onéreux dès la candidature.
En effet, vous allez devoir payer l’inscription au portail 170$, puis le service 165$. Une fois que vous aurez envoyé vos documents aux USA, en recommandé pour être sûr qu’ils arrivent (prévoyez un bon 60€), il vous sera demandé 28$ pour que le LSAC transmette les documents à chaque université dans laquelle vous postulez, universités qui vous demanderont environ 50$ pour apprécier votre candidature.
À titre indicatif, Uncle Sam ne vous fera pas de cadeau pour le visa et il me semble bien avoir déboursé environ 250€ pour obtenir le précieux document.
Les frais de candidature ne sont que la face visible de l’iceberg. Vous découvrirez très vite combien notre système est merveilleux, accordant des frais d’inscription très bas, une assurance-santé largement gratuite et des aides au logement.
Tout cela n’existera plus dès que vous monterez dans l’avion (ou l’Eurostar).
Heureusement, toutes les universités fournissent des estimations du coût global de l’année, qu’il vous faudra bien considérer avant de vous engager dans l’aventure.
Habile transition, par chance les bourses ne manquent pas !
Certaines sont financées par les régions, et répondent quasiment exclusivement à des critères sociaux. Même si elles sont souvent modestes, ne les négligez pas et renseignez-vous au plus vite sur les sites des régions et éventuellement des mairies.
Il y a ensuite les bourses privées, telle que la Bourse White & Case et la bourse Herbert Smith/British Council, cette dernière étant exclusivement à destination des candidats au Royaume-Uni. L’avantage est qu’elles sont nettement plus généreuses et vous offre une appréciable visibilité auprès des cabinets. Bien sûr, la concurrence est rude !
En matière de concurrence, on atteint le firmament avec la Bourse Fullbright financée par le gouvernement américain, qui est sans doute le mieux que vous puissiez obtenir si vous partez aux États-Unis. Plus de frais d’inscription pour vous, mais entreprenez dès maintenant les démarches, car les candidatures ferment très tôt dans l’année.
Enfin, les universités, et en particulier les universités américaines, offrent des bourses sur la base des dossiers (UCLA) ou d’essais à rédiger (NYU, Boston U).
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