- le désir de vivre une expérience différente à l’étranger,
- le désir d’approfondir une matière dans un environnement intellectuel différent,
- le désir de compléter son CV et de s’ouvrir les portes de certains cabinets réputés.
Ces motivations ne sont pas exclusives, et en réalité la décision de chacun est un équilibre entre ces trois éléments.
A titre personnel, je pense que les trois étaient réellement présents dans mon choix de partir en LLM. Une fois admis dans plusieurs, c’est l’expérience de ma vie qui m’a décidé à partir aux Etats-Unis, tandis que la renommée de LLM International Taxation m’a fait choisir NYU.
Si vous n’avez pas un peu de chacune de ces motivations en tête, il est probable que l’investissement n’en vaille pas la peine. Ainsi, dépenser une telle somme pour faire une coupure à l’étranger ne se justifie pas forcément, alors qu’il est possible de trouver un stage, un VIE ou un partenariat offrant la même expérience. Il en est de même pour l’approfondissement d’une matière, quand les partenariats entre universités permettent de communiquer avec des professeurs ou des chercheurs. Pour le CV enfin, rares sont les cabinets qui ne recrutent que sur LLM ; il peut être plus avantageux de faire un an de stages ou de collaboration, l’expérience professionnelle étant très recherchée pour une première embauche.
Une bonne solution peut être de contacter les cabinets qui vous intéressent ou de vous rendre aux différents évènements organisés par les universités d’accueil à Paris. A titre d’exemple, NYU organise une réunion d’information chaque année, tout comme King’s College. De nombreuses universités organisent également des chats sur internet, ou webinars, qui permettent de s’informer directement auprès des étudiants et des représentants, à condition de ne pas faire d’erreur dans le décalage horaire !
Il est important d’être clair sur son choix assez tôt dans l’année, car la route qui vous mènera jusqu’à l’envoi de votre candidature est encore longue.