Droit social : voilà une spécialité de master 2 qui, depuis plusieurs années, a incontestablement le vent en poupe. Avocat, ju- riste d’entreprise, juriste d’organisation professionnelle, responsable de ressources humaines..., les débouchés ne manquent pas et les recrutements sont toujours bien présents et consistants. Pour celles et ceux qui ont la « fibre sociale », les missions se sont diversifiées : de l’avocat plaideur au conseil véritable stratège social en passant par le gestionnaire des parcours pro- fessionnels, l’adepte des restructurations ou le spécialiste de la négociation collective, il y a en a pour tous les goûts.
Afin de répondre à cette diversité de métiers et à la richesse des sujets à traiter, les formations associent de plus en plus droit social et ressources humaines tout en offrant des enseignements permettant de mieux comprendre le fonctionnement de l’entreprise et le jeu des acteurs des relations sociales. Une durée de stage importante est aussi indispensable pour mieux définir le projet estudiantin et renforcer les chances d’insertion professionnelle. La complexité de la discipline justifie enfin un parcours de spé- cialité qui débute en master 1, ce qui permet de proposer en M2 des enseignements essentiellement orientés vers la pratique et assurés par des professionnels reconnus.
Sandrine Claret :
Le choix du cabinet au sein duquel vous effectuerez votre première collaboration en droit social est important. Il influera sur votre formation pratique et sur la suite de votre parcours professionnel. Il importe que vous vous posiez quelques questions en amont : petit cabinet ou grande firme / cabinet spécialisé ou généraliste / culture anglo-saxone, de firme ou entreprenariale / contenu de la mission : contact direct avec les clients ou non, activité de conseil, de contentieux ou les deux, niveau d’autonomie confié, plutôt relations individuelles ou collectives du travail ? / type d’évolution proposée / type de dossiers traités ....En fonction du cabinet, les attentes en terme de formation ne seront pas forcément les mêmes. Chez FIDAL, nous recherchons des avocats détenant une expertise dans la matière considérée, validée par un mastère 2 ou un DJCE de la spécialité et un stage pré-capa dans la spécialité. Cette expertise doit être couplée à des aspects de personnalité tels que : une capacité à travailler en équipe, de la curiosité et une ouverture d’esprit, des aptitudes commerciales. Ces atouts faciliteront l’évolution au sein du cabinet. Compléter sa formation par un LLM et/ou une école de commerce peut s’avérer être un plus.
Les missions confiées aux jeunes avocats sont à la fois des missions de conseil et de contentieux. Ils interviennent sous la supervision d’un avocat ou deux, selon la configuration de l’équipe dans laquelle ils sont intégrés, expérimentés qui les accompagnent dans leur développement et les challenge. Ils ont la possibilité de se spécialiser dans des domaines tels que : santé sécurité, droit pénal du travail, retraite et prévoyance, paie ....Sur la partie conseil, dans la plupart des cabinets, l’avocat intervient sur : (i) la rédaction de consultations. A cette occasion il travaille à la fois sa capacité rédactionnelle et de synthèse. (ii) le conseil à proprement parlé. Il apprend à aller au-delà des préconisations théoriques en apportant des conseils pratiques sur-mesure et en démontrant sa valeur ajoutée.
FIDAL attend également des jeunes qu’ils développent une approche consulting, consistant à faire des préconisations pour l’avenir. C’est la valeur ajoutée du cabinet qu’il faut très tôt proposer aux clients. Chez FIDAL, les jeunes avocats sont très vite associés aux rendez-vous clients. Ils sont présentés comme le relais de l’avocat principal. Ils cosignent les consultations sur lesquelles ils interviennent. Sur la partie contentieux, le jeune avocat intervient dans un premier temps sur les conciliations. Après quelques mois, il est amené à plaider sur des dossiers « simples ». C’est également lui qui rédige les conclusions et les courriers de procédure.
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