La pratique du droit international dans la vie des affaires se rencontre principalement dans les opérations
d’accompagnement des investisseurs et des entreprises.
La connaissance du droit international privé, si elle s’avère utile, présente un usage complémentaire
pour ce type d’opérations. Selon les champs dans lesquels il intervient, le praticien devra maitriser
d’autres disciplines telles que le droit des sociétés (pour les opérations de restructurations et de fusions-
acquisitions), la fiscalité ou le droit du travail (notamment en matière de mobilité internationale).
Naturellement, l’envie de se spécialiser en « droit international » (privé ou public) s’accompagne le plus souvent d’une volonté de partir travailler à l’étranger. Sauf en fiscalité et en propriété intellectuelle où l’on peut rapidement être opérationnel avec sa formation internationale, dans les autres matières le juriste devra s’imprégner en profondeur des notions de droit local du pays dans lequel il exerce. A ce titre, les étudiants ont tout intérêt à suivre des formations qui proposent des enseignements de droit comparé. L’étude de la Common Law sera également utile dans les cas où ils seront amenés à traiter dans/avec des pays dont le système juridique n’est pas bâti sur le droit civiliste.
Outre la maîtrise de l’anglais devenue aujourd’hui indispensable, l’acquisition de notions dans d’autres langues s’avère de plus en plus utile sinon nécessaire. S’il est presque systématiquement testé lors d’un entretien de recrutement, les étudiants doivent toujours veiller à mentionner leur niveau de langue dans leur CV, car c’est un critère déterminant pour obtenir un premier entretien.
Enfin, une précédente expérience à l’étranger est toujours la bienvenue, car elle traduit chez l’étudiant un intérêt pour les autres cultures et une certaine ouverture d’esprit.