Le droit des affaires appréhende, du fait de l’évolution des activités économiques, tout ce qui participe du support juridique de la vie de l’entreprise, indépendamment de sa taille : l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée vaut autant, de ce point de vue, que la compagnie multinationale dont les titres sont cotées sur les marchés boursiers.
En se mettant à la place du chef de l’entreprise, ou de son avocat, ce qui revient au même ici, on identifie les connaissances requises: constitution de la société et rapports avec les associés par le droit des sociétés, gestion du personnel par le droit du travail, relations avec les clients par le droit des contrats et des garanties, protection des fabrications et innovations par le droit des brevets, dessins et modèles, financement de l’activité par le droit financier, de la banque et de la bourse selon la taille de l’entreprise, droit du commerce international ou seulement européen pour qui exporte (ou importe) et, en bonne stratégie, prévention des risques de l’échec par le droit des procédures collectives, notamment.
On choisit le master après avoir vérifié que les cours dispensés correspondent à l’intérêt pour une profession déterminée, révélé le plus souvent par le stage ou les cours suivis. Dans le doute, une règle d’or : toujours préférer une formation générale pour ne choisir une formation étroite qu’autant que le goût pour le métier vers lequel elle conduit est certain.
