Forte de 4 300 adhérents, l’AFJE a profité de l’occasion pour annoncer les premiers résultats d’une grande enquête menée auprès de ses adhérents. Elle peut capitaliser sur la satisfaction de 87 % d’entre eux qui se déclarent « satisfaits » ou « très satisfaits » de son action.
Les juristes d’entreprise, la deuxième profession du droit en France, après celle des avocats, ne cessent de développer leur fonction stratégique au carrefour du droit et de l’économie, au bénéfice de la compétitivité de leur entreprise.
L’année 2013 a été particulièrement féconde en termes d’actions, au niveau national et international. L’AFJE s’est montrée toujours plus déterminée à se faire entendre sur les plans européen –au sein de l’European Company Lawyers Association (ECLA)– et international, en développant son réseau aux Etats-Unis, notamment auprès de l’American Bar Association (ABA).
Comme le souligne Hervé Delannoy, « Nous avons, en Europe, une profession juridique assez disparate, avec l’héritage de traditions propres à chaque pays, des pratiques différentes, des droits nationaux sans parler du juge luxembourgeois qui ne favorise pas directement la progression. Le fait de préparer au sein de l’ECLA une présentation de ces différentes pratiques nationales eu Europe, en montre leur variété et la difficulté de les comparer ». Pour l’AFJE, ces évolutions européennes sont essentielles. Pour le président de l’AFJE, « ces évolutions européennes feront évoluer notre métier de l’extérieur comme le feront en interne les nouvelles générations de juristes de tous pays venant indifféremment de cabinets ou d’entreprises, de France, d’Europe ou d’ailleurs. »
L’association a, par ailleurs, consolidé ses actions en matière de formation continue avec, notamment, le succès de la 3e édition du Campus AFJE et la création de nouveaux services.
Pour Hervé Delannoy, « la formation concerne autant celle des juristes expérimentés que celle des jeunes juristes qui formeront les équipes futures. Nous sommes très sensibles à ce sujet et nous menons avec nos partenaires universitaires, mais aussi les éditeurs juridiques, une réflexion sur ce que doit être la formation du juriste. »
En ce qui concerne la formation initiale, les juristes d’entreprise ont resserré les partenariats existants avec l’Université Paris 2 Panthéon-Assas, à travers son MBA Droit des affaires & Management, et avec l’EDHEC, en prenant part à sa nouvelle filière Business Law & Management.
La profession de juriste doit être exercée en respectant des règles déontologiques. Pour renforcer sa déontologie l’AFJE a décidé d’élaborer de nouvelles règles. Le comité déontologie créée en 2012 a oeuvré durant l’année 2013, et ses avancées fructueuses se poursuivront en 2014 avec la présentation d’un nouveau code de déontologie enrichi.
Lors de l’Assemblée générale, plusieurs personnalités sont venues clore les débats, notamment James R. Silkenat, le président de l’American Bar Association et Geoffroy Roux de Bezieux, vice-président et trésorier du Medef.
Hervé Delannoy a souligné dans son discours que l’AFJE a poursuivi ses actions auprès des décideurs du monde l’entreprise et du droit afin de les sensibiliser à la nécessaire évolution du statut des juristes d’entreprise français et à l’obtention de la confidentialité de leurs avis.
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