En plus d’être une expérience personnelle enrichissante, un LLM est un bon moyen d’étoffer son CV et d’être plus attractif aux yeux des recruteurs.
D’une part, et c’est sans doute l’un des points forts de cette formation, un LLM est un gage de bonne maitrise de la langue. En effet, sachant qu’un LLM dure de 9 à 12 mois, l’étudiant acquiert une réelle aisance dans la langue du pays d’accueil et se familiarise avec le vocabulaire juridique. D’autre part, effectuer un LLM démontre une certaine capacité d’adaptation car il faut s’immerger dans une autre culture, s’adapter à une autre forme d’enseignement et maitriser de nouvelles connaissances juridiques parfois complexes.
D’un point de vue universitaire, un LLM permet de découvrir un système juridique étranger et éventuellement de se spécialiser. Il y a en fait deux types de LLM:
- les LLMs «généraux», et notamment pour les USA le LLM American Legal Studies qui permet d’étudier les bases du droit américain (droit des contrats, procédure civile, droit pénal, droit constitutionnel, property law…);
- et les LLM «spécialisés» qui sont axés sur une matière précise comme par exemple la fiscalité ou la propriété intellectuelle.
Dans les deux cas cette formation est indéniablement un bon point dans un CV, mais un LLM spécialisé semble plus indiqué pour pouvoir faire un stage ou travailler à l’étranger ou au sein d’un service juridique binational ou international.
Concernant les LLMs aux Etats-Unis, le suivi de cette formation permet de pouvoir passer ensuite l’examen du barreau de certains Etats, c’est notamment le cas pour New York ou la Californie. Puis, à la suite de l’obtention du barreau étranger et après un examen de contrôle de connaissances, il est possible de s’inscrire à un barreau français (le fameux Article 100 en ce qui concerne les équivalences des barreaux extra-européens).
Tous ces éléments permettent donc à l’étudiant d’affiner un profil international et ainsi d’intéresser des cabinets d’avocats internationaux, notamment anglo-saxons, et les services juridiques d’entreprises évoluant à l’international. Et cela se ressent dans un premier temps lors des demandes de stages, car les entretiens dans des cabinets américains ou anglais sont plus faciles à décrocher.
Guillaume Dupont
Pour plus d'informations sur le LL.M. "American Legal Studies" de la Vermont Law School, cliquer ici.
