Ce programme rassemble deux types d’étudiants : ceux provenant du concours EDHEC et issus des classes préparatoires, et ceux provenant d’une L2 en droit et ayant passé un concours créé par la Faculté de droit. Les cours sont assurés par les deux établissements, aussi bien par leurs corps professoraux permanents que par des praticiens de haut niveau, provenant d’entreprises et de cabinets. 50% des cours dispensés à l'occasion de la deuxième année de la Filière sont assurés en langue anglaise et environ 80% en dernière année.
Découvrez en vidéo le détail du programme BLM :
En quoi ce programme constitue-t-il un réel atout pour exercer un métier du droit des affaires ?
Nous avons créé ce programme après de nombreux échanges avec les praticiens afin de déterminer leurs besoins et leurs attentes. Le premier atout est véritablement le développement d’une double compétence droit et business/management. Il est important que nos étudiants soient capables de passer avec agilité de problématiques business et entrepreneuriales à des solutions juridiques, et d’opportunités ou contraintes juridiques à des décisions business.
Le deuxième est l’exposition à divers types de pratiques innovantes, tels que les nouveaux ‘business models’ ou encore les legal start-up.
Le troisième est la proximité avec le monde des entreprises et des cabinets d’avocats d’affaires, qui s’exprime non seulement par les interventions de praticiens dans les cours et les séminaires, mais aussi par les stages faits par nos étudiants.
Le quatrième atout est l’accent mis sur la pratique de l’anglais des affaires et juridique. Enfin, l’esprit de « promo » est aussi un point très important. Les étudiants du programme BLM se construisent ensemble, dans un parcours unique, mais sont également très impliqués dans les associations étudiantes.
Pourriez-vous nous donner quelques exemples qui illustrent cette présence des entreprises et des cabinets dans les cours et séminaires ?
Des cabinets d’avocats tels que White & Case, Linklaters, August & Debouzy, Freshfields, Baker & McKenzie, proposent des case studies à nos étudiants, à partir de vrais dossiers. Egalement, des avocats de cabinets tels que Gibson Dunn & Crutcher ou encore Pinsent Masons assurent des cours ou des interventions au sein du programme, de même que les directeurs juridiques d’entreprises telles que Hermes International, Accenture, Air BnB, Bombardier, etc.
Notre objectif est vraiment de permettre à nos étudiants de comprendre la diversité des approches, des métiers et des problématiques juridiques et business que les praticiens du droit ont à gérer. Également, nous leur faisons rencontrer des directeurs de l’éthique ou de la compliance d’entreprises telles que L’Oréal, Airbus, Citi Group ou encore Barclays, dont les fonctions et missions les amènent à traiter de sujets fortement liés à la réglementation et aux bonnes pratiques. Enfin, il est à noter que nous bénéficions d’un partenariat avec EY Société d'Avocats concernant la formation en fiscalité/tax tout au long du programme BLM.
Quant à vos étudiants, dans quel type de structures/entreprises trouvent-ils leur stage ?
Nous accompagnons beaucoup nos étudiants afin qu’ils trouvent des stages leur permettant de se forger de belles expériences professionnelles et de muscler leur CV. Leur année de césure (entre la 2ème et la 3ème année du programme BLM) constitue la période particulièrement propice à ces expériences. Ainsi nos étudiants ont effectué ou vont effectuer des stages dans des structures telles que les cabinets d’avocats Arsene Taxand, Bredin Prat, CMS Bureau Francis Lefebvre, Darrois Villey et Associés, Dechert, EY, Fidal, Gide, Lacourte, Linklaters, Veil Jourde, White & Case, etc. et des entreprises comme Christian Dior, Crédit Agricole, L’Oréal, Lagardère, Leroy Merlin, Philip Morris, RATP, Rallye, etc.
Qu’attendez-vous des étudiants qui souhaitent intégrer le BLM ?
Nous attendons qu’ils soient évidemment motivés. Pour être un peu plus explicite, nous souhaitons que les étudiants soient prêts à fournir une importante masse de travail, le programme étant très exigeant dans cette logique de réelle double formation, avec un nombre d’heures de formation conséquent. Egalement, qu’ils soient non seulement rigoureux et avides d’apprendre, mais aussi créatifs et prêts à penser de manière originale. Enfin, bien évidemment, qu’ils aient un appétit pour le droit des affaires !
Pour en savoir + : voir le site de l'EDHEC Business School et la vidéo de présentation du programme