Intégrer Hogan Lovells n’est pas donné à tout le monde. Pourtant, chaque année, la firme accueille à Paris plus d’une centaine d’avocats stagiaires, son principal vivier où trouver des collaborateurs. La directrice des ressources humaines des quelque 150 avocats qui exercent dans la structure, Anne-Béatrice Trouvain, le confirme : « Plusieurs associés ont débuté comme stagiaires, ils sont considérés comme des exemples de réussite pour ceux qui nous rejoignent. »
Compte tenu de l’exigence croissante des clients, l’associée dirigeante du cabinet, Xenia Legendre, le concède : Hogan Lovells a « des standards de recrutement élevés. » Ce qu’il recherche ? Au regard de sa dimension internationale, la firme née de la fusion entre l’américain Hogan & Hartson et de l’anglais Lovells en 2010 vise des profils multiculturels, issus des meilleures formations et ayant une capacité à raisonner en droit parfaite. « Être titulaire d’un double diplôme est un plus. Pour nous, il s’agit d’un gage de qualité de nos prestations et d’efficacité au quotidien », ajoute la managing partner. Autrement dit, l’excellence fait partie des valeurs de la structure.
Le développement des compétences
Au-delà d’être de remarquables juristes, les avocats qui postulent chez Hogan Lovells se démarquent par « une personnalité volontaire, une capacité à s’adapter à un environnement complexe et mouvant et, à terme, une aptitude à développer l’activité du cabinet », affirme Anne-Béatrice Trouvain. Par ailleurs, l’intégration des collaborateurs étant un élément fondamental pour la structure, le travail en équipe est fortement encouragé car il favorise la réussite des avocats. Xenia Legendre voit loin : « Lorsque nous étudions un profil, nous essayons d’évaluer ses capacités de progression au sein de la firme jusqu’à l’association. » En plus d’une bonne communication, nécessaire pour renforcer la cohésion des équipes, l’antenne parisienne a mis en place des sessions de formation sur mesure pour les collaborateurs permettant ainsi le développement des soft skills et le renforcement de leur esprit entrepreneurial.
« Cette année, notre cabinet a instauré Pathways, un programme innovant construit sur des échanges réguliers. Nos collaborateurs sont non seulement invités à un entretien une fois par an, mais ils disposent aussi d’un outil leur permettant de recevoir et de formuler fréquemment des commentaires constructifs », précise la managing partner.
Le bien-être des avocats
Travailler au sein d’une firme internationale telle que Hogan Lovells demande de l’énergie, de l’investissement, voire du dévouement. Mais le cabinet veille à respecter la vie privée de chacun de ses avocats. C’est la raison pour laquelle une politique globale en faveur de la flexibilité a été élaborée en 2015. Objectif ? Que chaque collaborateur trouve l’équilibre qui lui convient. « L’idée n’est pas de travailler moins, mais de s’organiser en vue d’être plus efficace, précise Xenia Legendre. Notre métier est exigeant, c’est pourquoi l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle est primordial pour accompagner efficacement nos clients », ajoute-t-elle.
En outre, c’est au bien-être des avocats que le cabinet accorde une importance capitale : « Notre bureau parisien dispose d’une salle de sport et de nombreux services du quotidien soulagent les avocats de certaines tâches », explique Anne-Béatrice Trouvain. Le cabinet Hogan Lovells organise également chaque année des sessions de développement des bonnes pratiques, incluant des initiatives de teambuilding. Selon Xenia Legendre, « c’est l’occasion pour nos collaborateurs d’échanger avec les autres équipes parisiennes et de rencontrer leurs homologues des autres bureaux du réseau. » Ces échanges donnent à chacun ce qu’il faut pour mener à bien leur carrière.
Xenia Legendre, managing partner, Hogan Lovells, Paris
Depuis 2008, Xenia Legendre est associée spécialiste du droit fiscal au sein du bureau de Paris. Elle s’est bâti une vaste clientèle dans toute l’Europe et aux États-Unis. Forte d’une solide expérience dans le domaine des fusions-acquisitions, celle qui tient les rênes de l’équipe parisienne depuis juillet 2018 a travaillé sur un large éventail de structurations fiscales internationales dans de nombreuses juridictions. Depuis plus de vingt-cinq ans, elle accompagne des grands groupes internationaux et des fonds d’investissement lors de leurs opérations transfrontalières. Parmi ses dossiers emblématiques, celui de la Fédération de Russie sur la construction de la cathédrale orthodoxe de Paris située quai Branly.
Clémentine Anno