1- Travailler !
Jour quoi ? Férié ? Mais pour quoi faire ? Ca signifie ne pas ouvrir un dossier ? Pas du tout ? Même pas deux heures ? Impossible !
2- Dormir
Simple mais efficace, une bonne sieste peut se révéler utile, voir salvatrice.
3- Préparer sa candidature en LL.M.
Rien de mieux qu’un jour férié pour penser à ce qui se fait ailleurs. Et puis, même s’il a travaillé dur pour y arriver, l’avocat était quand même mieux sur les bancs de la fac à fayoter auprès du professeur de procédure civile, qu’au bureau...
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4- Lire la presse (pour de vrai)
On l’a tous déjà croisé: l’avocat qui laisse négligemment Le Figaro dépasser de sa poche de manteau (alors qu’il rêve, comme tout le monde, de regarder son horoscope du jour dans le Direct matin). Simple outil de décoration ! L’avocat n’a bien évidemment pas le temps de lire la presse.
5- Répondre aux 50 mails en attente dans sa boite mail perso
Perdus entre les 10 mails de Cécile de Rostand, l’avocat essaye de retrouver les 3 mails que sa mère lui a envoyé, lassée de ne pas réussir à l’avoir au téléphone (objet : « Puisque je n’arrive pas à te joindre, je t’envoie un mail… JE M’INQUIETE »). L’avocat prendra le temps de répondre (voir de rappeler sa mère), exceptionnellement : c’est bien parce que c’est un jour férié !
6- Regarder la dernière saison de Suits
Eh non, l’avocat ne se lasse jamais de lui-même. Il profitera même des jours fériés pour regarder ses séries préférées en passant par Suits, Shark ou encore l’indémodable Ally MacBeal !
7- Prendre le temps de programmer la semaine qui vient…
…. Et prendre du retard sur son programme dès la première heure passée au bureau. Il s’agira d’expliquer à l’associé du cabinet que oui hier était un jour férié mais que non, ce n’est pas la catastrophe et qu’il n’a pas pris trop de retard. (Même si bien sûr, dans la réalité c’est effectivement la catastrophe !)
8- Faire du sport (autre que la marche)
Non, la marche à pied du métro jusqu’au bureau n’est toujours pas validée dans la catégorie « activité sportive ». L’avocat profitera d’un jour férié pour sortir ses plus belles runnings (une fois par an, ça ne leur fait pas de mal), et faire un vrai footing pour se vider la tête.
9- Finir le bouquin commencé à l'automne 2012
Plusieurs possibilités : le soir il rentre trop tard pour bouquiner, le matin c’est trop dur, dans le métro, il y a trop de bruit… bref toutes les excuses sont bonnes pour justifier le même livre qui traîne sur sa table de nuit, sur la table basse de son salon ou même sur son bureau.
10- Voir les quelques amis qui lui reste
La profession d’avocat est très prenante. Les gens « normaux » ayant de leur côté un travail « normal » en ont eu assez d’entendre la même rengaine de la part de leur copain avocat : « Un dîner ce soir ? Super ! On se retrouve à 23 h ? ». L’avocat a donc des amis avocats, traders, banquiers… ou insomniaques !
