1) Combien d'associés compte votre cabinet ? Quelle est la proportion hommes/femmes ? Quelle est la moyenne d'âge du cabinet ? Avez-vous un fort turnover ?
MNKS est un cabinet « Full Services », composé de six associés. Nous assistons globalement nos clients au travers de nos différentes expertises telles que le droit des sociétés, la fiscalité, les fonds, les technologies & IP, le droit du travail, le contentieux des affaires et pour finir le droit bancaire et financier dont j’ai la responsabilité aujourd’hui. MNKS gère ainsi des dossiers complexes et transversaux, impliquant une collaboration des différentes équipes et permettant à tout un chacun au sein de la firme, d’étendre ses domaines de compétences et de tendre vers un rôle de Business Partner.
L’épanouissement de nos collaborateurs est une des priorités de notre cabinet. Elle se traduit au quotidien par un management par objectif et une culture du feedback dont chacun est pleinement acteur. Cette gestion des Ressources Humaines encourage une certaine autonomie à tous niveaux, le développement du potentiel de tous et la diffusion du goût de l’entreprenariat.
MNKS peut se prévaloir d’avoir un taux de turn-over assez faible pour un cabinet d’affaires. Nous évoluons dans un cadre jeune (la moyenne d’âge est de 36 ans), détendu, stimulant et bienveillant, qui prône la diversité et l’égalité des chances.
2) Travailler au Luxembourg est-ce un tremplin pour se lancer dans une carrière internationale ? Avez-vous des exemples concrets de personnes ayant quitté le Luxembourg pour d'autre villes ?
Mettre un pied au Luxembourg signifie, entre toute autre chose, s’immerger dans un contexte international et un environnement multiculturel. L’accession au Barreau Luxembourgeois s’effectue par simple formalité via une inscription sur liste IV. Cela permet aux avocats européens d’exercer à Luxembourg tout en conservant leur titre de Barreau d’origine.
Nous avons eu par le passé, plusieurs collaborateurs français qui, après un stage concluant chez nous, ont souhaité nous rejoindre pour une première collaboration et débuter leur carrière dans un cabinet dont ils avaient apprécié l’ambiance et dans une ville polyglotte, riche en évènements festifs et culturels. Après quelques années, certains qui considéraient cette expérience luxembourgeoise comme une ouverture vers l’international et un tremplin pour leur carrière, ont rejoint d’autres cabinets d’avocats à Paris, Genève, Londres….. D’autres ont finalement décidé de construire leur vie ici, le pays culminant dans le haut du classement des pays où il fait bon vivre, affichant de très bons résultat en terme de qualité de vie, de sécurité, de progression de carrière et de work-life balance. Last but not least, le français est une des langues officielles du pays et certainement la plus parlée en pratique.
3) Quelles qualités recherchez-vous chez vos employés ?
Chez MNKS, chaque collaborateur est partie intégrante de notre stratégie firme. C’est pourquoi il est important pour nous que nos nouvelles recrues se reconnaissent dans nos valeurs car elles animent fortement notre culture d’entreprise. Ainsi, le service client, la culture du résultat, la communication transparente, la remise en question, l’esprit d’équipe et la solidarité sont des principes clés qui nous mènent à l’excellence de notre travail.
4) Pouvez-vous citer certains de vos clients ?
La diversité de notre expertise génère une clientèle variée. MNKS assiste à la fois de grands groupes internationaux et des clients locaux majeurs englobant notamment des institutions financières, des sociétés de capitaux privés et des clients institutionnels.
5) Que pensez-vous de la "guerre" qui oppose juristes et avocats ? Pensez-vous que c'est un frein ? Quel regard portez-vous sur la loi Macron ?
Au Luxembourg, nous sommes assez éloignés de ce débat avocats versus juristes n’ayant pas de loi équivalente à la loi Macron au Luxembourg.
Notre cabinet regroupe à la fois des juristes et des avocats qui collaborent ensemble. Nous notons que de nombreux juristes étrangers souhaitent s’expatrier au Luxembourg dans le cadre de l’obtention de l’examen des Cours Complémentaires en Droit Luxembourgeois (CCDL) puis de l’Avoué qui leur confère le titre d’Avocat à la Cour (permettant l’exercice de notre profession dans tous les pays d’Europe en vertu de la libre prestation de services). Certains avocats, exerçant depuis plusieurs années, décident quant à eux de reprendre le titre de juriste en devenant « in house » dans le département juridique d’une entreprise ou en rejoignant un des Big Four. Cette mouvance relève plus d’un choix de carrière personnel mais illustre qu’il n’y a pas de tensions perceptibles ni d’oppositions entre juristes et avocats au Luxembourg.
6) En France, les avocats souffrent d'une mauvaise image. Selon une étude récente menée par Jurifiable, les clients ne comprennent pas le coût des honoraires. Avez-vous le même problème au Luxembourg ?
Chez MNKS, nous avons choisi depuis longtemps de faire preuve d’une transparence totale envers nos clients. Ainsi, chacune de nos notes d’honoraires comprend le détail du service presté. Cette démarche aide le client à mieux cerner la valeur ajouté de notre métier qui justifie le coût du service juridique.
De plus, nous établissons également sur demande, des offres détaillées, indiquant le contenu du service demandé ainsi que son coût. Cette démarche permet à nos clients de s’engager avec nous en connaissance de cause et sans mauvaise surprise, de mieux anticiper leurs dépenses et de mieux maitriser leur budget.
Depuis plusieurs années, au Luxembourg comme ailleurs, nous avons également pu sentir une montée de la pression sur les honoraires. Cependant, pour une structure agile comme la nôtre, cela s’est avéré être un avantage. En effet, nous sommes à même de proposer à nos clients un bon équilibre entre leurs besoins de prestations juridiques et le coût de celles-ci. Nous nous adaptons aux demandes des clients pour leur fournir des services sur mesure qui correspondent à la qualité souhaitée dans le budget dédié.
