Créé en 2004 par Allen & Overy et HEC Paris, suite à l’adhésion du cabinet d'avocats d'affaires à la Fondation HEC, ce prix récompense le meilleur mémoire de recherche parmi les étudiants de la Majeure stratégie fiscale et juridique internationale et la meilleure thèse professionnelle du Mastère Spécialisé/LLM "Droit et management international".
Encourager les étudiants dans leur parcours d’excellence
Cette année, les deux lauréats du Prix Juridique et Fiscal Allen & Overy / HEC Paris 2020 sont donc Nevyn Fournel, du Mastère Spécialisé / LLM « Droit et management international », pour son analyse de la protection des marques non-traditionnelles après la réforme du paquet marques et Claude Dao, de la Majeure « Stratégie fiscale et juridique internationale », pour son mémoire sur la fiscalité environnementale et ses propositions autour d’un système unifié.
Ce prix s’inscrit dans la volonté du cabinet d’encourager les étudiants dans leur parcours d’excellence et de favoriser leur intégration dans le monde professionnel, le jury étant composé pour l’essentiel de directeurs juridiques de grandes entreprises.
Chaque lauréat s’est vu décerner la somme de 5 000 euros
La cérémonie de remise des prix, le 13 octobre dernier, présidée par Alexandre Menais, Vice-Président Exécutif d’Atos, s’est déroulée dans les locaux d’Allen & Overy et était retransmise en direct sur le site du cabinet. Chaque lauréat s’est vu décerner la somme de 5 000 euros. Ce prix s’inscrit dans la volonté du cabinet d’encourager les étudiants dans leur parcours d’excellence et de favoriser leur intégration dans le monde professionnel, le jury étant composé pour l’essentiel de directeurs juridiques de grandes entreprises.
« Des efforts d’analyse toujours plus poussés d’année en année »
« C’est un rendez-vous très important pour Allen & Overy. Nous distinguons ainsi chaque année des travaux dont la qualité nourrit notre réflexion et notre pratique. Nous constatons avec plaisir des efforts d’analyse toujours plus poussés d’année en année, ainsi qu’une vraie volonté de la part de ces jeunes talents de remettre en question les concepts et systèmes existants et de formuler de nouvelles propositions » souligne Jean-Claude Rivalland, Associé d’Allen & Overy à Paris.
La lauréate Nevyn Fournel récompensée pour sa thèse professionnelle "La protection des marques non-traditionnelles après la réforme du paquet marques", la résume ainsi : « Depuis quelques années, le législateur européen s’attache à harmoniser le droit de la propriété intellectuelle, chaque réforme apportant sa part de renouveau. Les dispositions de la réforme du Paquet Marques, désormais transposées en droit français, laissaient espérer plus de libéralisme s’agissant de signes auxquels ont déjà recours les entreprises sans pouvoir les protéger. Ces attentes ont été déçues, et l’apparition de « nouveaux types de marques » a généré des confusions dans la matière. »
Quant à Claude Dao, le lauréat salué pour son mémoire de recherche "La fiscalité environnementale ; Etat des lieux actuel et propositions autour d’un système unifié", il explique : « L’urgence écologique et climatique constitue le défi d’une génération, transcendant tous les autres et réclamant une action forte, à une échelle globale. Dans ce cadre, ce mémoire suggère un système unifié fiscal, économique et comptable permettant d’intimement inciter les entreprises et ménages à agir plus en faveur de l’environnement, au niveau national, européen voire mondial. »
Quand avez-vous intégré le cabinet Fromont Briens ?
Elève-avocat à l’Edago, l’Ecole des Avocats du Grand Ouest, j’ai rejoint le cabinet en janvier 2019, pour y effectuer mon stage final. Fort d’une expérience professionnelle dans plusieurs cabinets, j’intégrais, pour la première fois, une aussi grande structure. J’ai très vite ressenti cet esprit d’équipe et d’entraide qui régnait au sein du cabinet. J’étais animé par l’envie de m’investir pleinement et de vite progresser. A l’issue de mon stage, on m’a proposé un CDD puis j’ai signé un contrat de collaboration en janvier 2020. Aujourd’hui, je travaille principalement avec une avocate of counsel qui a un regard sur mon travail, me conseille, me délègue certaines problématiques. Il y a une responsabilisation progressive.
Quelles sont les missions d’un avocat en droit social ?
Mon rôle est d’accompagner les entreprises dans la gestion de leur modèle social. Mon activité est très variée, elle va du conseil jusqu’à la gestion de contentieux devant les juridictions. En droit du travail, j’interviens dans le cadre des relations individuelles et des relations collectives du travail. J’assiste mes clients à l'occasion de la conclusion, de l'exécution et de la rupture du contrat de travail. Le droit social est une matière où l’on ne s’ennuie jamais et où l’on doit être constamment en veille. Par exemple, l'impact de la crise sanitaire sur les nouvelles formes de travail, la mise en place du dispositif d’activité partielle… a soulevé de nouvelles problématiques. Il a fallu faire du droit prospectif. Ce métier exige aussi beaucoup de technicité.
Quel dossier récent avez-vous traité ?
J’ai travaillé sur une problématique d’accident du travail : une demande de reconnaissance de la faute inexcusable de l’employeur par le salarié. Il était nécessaire de démontrer que l’employeur n’avait pas conscience du danger auquel était exposé le salarié et avait mis en place toutes les mesures nécessaires pour assurer sa sécurité. Ce dossier sur ce grave accident du travail impliquait des enjeux importants pour l’entreprise.
Quelle est la culture d’entreprise de Fromont Briens ?
Il y a une grande cohésion au sein du cabinet et une forte culture de l’innovation. Chez Fromont Briens, les équipes mettent en commun leurs connaissances. Il y règne aussi une très bonne ambiance. La moyenne d’âge est jeune et cela crée des liens. Même si ce n’est pas d’actualité en ces temps de crise sanitaire, le cabinet organise aussi plusieurs événements (les pots collaborateurs mensuels, week-ends ski…) qui permettent à tous de se retrouver dans un autre contexte que celui du travail.
Quel bilan faites-vous de ces deux années passées au sein du cabinet ?
En tant que stagiaire, je n’avais pas forcément les bonnes méthodes. Aujourd’hui, j’ai le sentiment d’avoir progressé. Je sais gérer un dossier de A à Z. J’ai une meilleure compréhension des enjeux et je traite mes dossiers plus vite.