Il faut savoir que le programme ERASMUS est un programme sélectif et le nombre de place est limité selon la destination. Les étudiants ayant les meilleurs dossiers, pourront donc bien souvent partir dans le pays de leur choix, tandis que les étudiants plus faibles seront réorientés vers des pays moins prisés. Il est vivement conseillé aux étudiants souhaitant partir, de choisir avec soin la formation suivie dans le pays d’accueil, car celle-ci doit en effet être en adéquation avec la formation initiale.
D’un point de vue financier, le programme propose trois types d’aides. La bourse communautaire ERASMUS dont le montant va dépendre du pays dans lequel vous vous rendez. Ainsi, si vous désirez partir en Angleterre, la bourse atteint une moyenne d’environ 200 € par mois, tandis qu’en Espagne où la vie est moins chère, son montant est plus de l’ordre de 160 €. Il est ensuite possible pour les étudiants initialement boursiers de toucher une aide complémentaire de mobilité, qui est calculée en fonction de leurs régimes fiscaux. Enfin, le conseil régional et le conseil général, accordent souvent des aides pour partir. Le service des relations internationales de votre université sera en mesure de vous renseigner sur toutes les bourses qui sont à votre portée.
Le programme SAAS est quant à lui destiné à privilégier les échanges avec l’Écosse. L’avantage est que certaines universités du programme sont prestigieuses comme par exemple de l’Université D’Edinburgh, de Glasgow ou de Dundee. L’atout de ces programmes est que les frais d’inscriptions se limitent aux frais universitaires français usuels. Vous échapperez donc aux inscriptions à plusieurs milliers d’euros pour lesquels sont réputés les pays anglo-saxons.
Le programme ISEP est similaire mais il se concentre principalement sur les États-Unis. Il est possible de postuler dans dix universités différentes, ce qui permet d’optimiser ses chances de partir.
Enfin, pour les étudiants résidant dans la région parisienne souhaitant partir aux États-Unis ou au Canada, il est également possible de choisir le programme MICEFA. L’avantage est que là aussi seuls les frais d’inscription à l’université française sont à régler. Il faudra cependant vérifier si l’université d’origine fait partie du programme. Attention, en règle générale en dehors de l’Europe (sauf formation suivie en français), il vous faudra justifier d’un niveau linguistique suffisant. L’obtention d’un score d’au moins 80/120 au TOEFL sera nécessaire si l’université d’accueil est anglophone. Cependant, les facs les plus prestigieuses peuvent demander jusque 110/120. Il est donc nécessaire de consulter le site internet des universités partenaires qui indiquent ce critère dans leur rubrique « foreign students » afin d’éviter toute déception.
Ce service peut s’avérer réellement utile car les procédures administratives sont lourdes et la recherche de logement peut se révéler être un casse-tête dont vous aimerez vous dispenser.
http://micefa.org/
http://www.europe-education-formation.fr/page/erasmus
http://www.isep.org/
http://www.etudionsaletranger.fr/
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Par Pauline Parois pour le Petit Juriste