Le lancement de l’Institut 131 du CMAP a rassemblé ce vendredi 12 avril 2019 de nombreuses personnalités du monde du droit, parmi lesquelles Didier Kling, président de la CCI Paris Île-de-France, Nathalie Roret, vice-bâtonnière élue du Barreau de Paris ou encore Dominique Perben, ancien garde des Sceaux et associé au sein du cabinet Betto Seraglini. Cet institut, développé en partenariat avec l’École de droit de la Sorbonne et l’école de commerce ESCP-Europe, s’appuie sur les vingt ans d’expérience du CMAP et a pour objectif de valoriser la formation aux modes alternatifs de règlements des litiges. « Le savoir pour accompagner les entreprises ne s’improvise pas »,précise Sophie Henry, déléguée générale du CMAP. Les participants bénéficieront d’un enseignement basé sur une pratique quotidienne des MARD, applicable dès l’issue de la formation, dispensé par des praticiens et des enseignants expérimentés qui ont à cœur de partager leur connaissance. L’institut propose classiquement plusieurs formations allant de la médiation en entreprise à la médiation inter-entreprises et à l’arbitrage. Mais la nouveauté réside dans la création de programmes courts dédiés à des thématiques originales entourant le cœur de métier du CMAP, dont l’arbitrage Ohada, la négociation raisonnée, la médiation sur la protection de données (RGPD), l’atelier d’ennéagramme ou encore la communication et l’approche systémique. « L’Institut 131 se veut un laboratoire sur des thématiques nouvelles et innovantes », ajoute Sophie Henry. Enfin, le centre offre des formations sur mesure à destination des entreprises, des cabinets d’avocats, des institutions et des associations.
Mais alors, pourquoi le nombre 131 ? Rien n’a été laissé au hasard dans le nom de ce nouvel institut. On peut y avoir le tiers (3) qui relie chacune des deux parties (1) ; le « 13 » pour la 13e lettre de l’alphabet à savoir le « M » qui renvoie à la médiation, ou encore le rapport à l’article 131 du code de procédure civile sur les modes alternatifs de règlement des différends.