A l’heure où les écoles et les facultés, tous secteurs confondus, conseillent fortement (voire obligent) les étudiants à effectuer des stages, les chanceux qui parviennent à décrocher la préciseuse expérience n’ont pas tous droit au même traitement concernant leur gratification. Il faut savoir que les entreprises françaises rémunèrent plutôt bien leurs stagiaires. Par exemple, dans le secteur bancaire, c’est la société générale qui est en tête du classement avec une gratification mensuelle de 1510€. Dans le secteur commercial, Carrefour, Saint-Gobain et Groupon sont sur le podium avec une gratification allant de 1 250€ à 1 300€ par mois ; ce qui est bien au-dessus de la gratification réglementaire de 550€.
on trouve au premier rang le secteur juridique avec un « salaire » médian brut de 1 800€
Parmi les secteurs qui rémunèrent le mieux leurs stagiaires, on trouve au premier rang le secteur juridique avec un « salaire » médian brut de 1 800€. En regardant plus en détails dans ce secteur, on remarque que les stagiaires les mieux payés sont dans les cabinets d’avocats. On trouve notamment au top du classement le cabinet spécialisé en droit des affaires international Gide, avec une rémunération de 2 500€ mensuels. Puis c’est l’entreprise Terrena qui prend la deuxième place avec une rémunération de 2 183€ par mois. Enfin on trouve sur le podium ex aequo, la firme pharmaceutique suisse Roche et le cabinet d’avocats de droit des affaires CMS Bureau Francis Lefebvre avec une rémunération de 2 000€.
au top du classement le cabinet spécialisé en droit des affaires international Gide, avec une rémunération de 2 500€ mensuels
Mais alors pourquoi une telle différence de rémunération ?
Il ressort de cette étude que les rémunérations des stagiaires sont de moins en moins liées à l’établissement dont vient l’étudiant mais plutôt à son niveau d’études. De plus, les entreprises ont compris qu’un salaire décent était aussi une source de motivation pour le stagiaire qui ne se sent pas exploité mais traité à sa juste valeur.
Pour en savoir + : retrouvez l'étude sur le site du Figaro