C’est « une dérive procédurale qui est extrêmement préoccupante : le secret professionnel, le secret des correspondances, l'ordinateur, le téléphone, cela relève du secret absolu ; des conversations qui sont emmenées par les clients vers un avocat. C'est sacré », s'offusque l'avocat. « On ne peut plus travailler dès lors que nos clients imaginent qu’ils pourraient être entendus lorsqu’ils viennent chez nous »
Pour Pierre-Olivier Sur, les juges sont fautifs car ils sont sortis de leur saisine, « C’est à partir de ce dossier qu'ils sont allés sentir comme des chiens de chasse, à droite, à gauche, jusqu'à tomber des mois plus tard sur autre chose. Ils sont sortis de leur saisine. C'est cela qui nous révolte. » Précise t’il.
Loin de vouloir étoffer l’affaire, le bâtonnier a dit aujourd’hui, vouloir saisir François Hollande de cette question. Pour d’autres, comme Henri Guaino, l’ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, il serait nécessaire que François Hollande saisisse le Conseil Supérieur de la Magistrature dans cette affaire.
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Par Capucine Coquand, Responsable presse pour Carrières-Juridiques.com