CJ : Pourquoi avez-vous choisi d’effectuer un LL.M. ? Quelles ont été vos motivations ?
Marie Hoche : Ma principale motivation, après avoir effectué toutes mes études de droit en France, était de partir dans un pays étranger afin de découvrir un nouveau système juridique, une nouvelle manière d’enseigner, une nouvelle institution et surtout établir des liens durables avec des juristes ou plus largement des étudiants de tous les domaines venus du monde entier.
CJ : Quels ont été vos critères pour choisir l’université, le LL.M., le choix de vos matières ?
Marie Hoche : J’ai décidé de ne présenter ma candidature que dans des universités anglaises, me sentant plus proche de la culture anglaise qu’américaine et surtout pour des questions de budget. J’ai finalement choisi la London School of Economics, compte tenu de sa réputation tant en Angleterre qu’à l’international, mais aussi en raison de la politique de cette institution d’aborder les matières juridiques de façon interdisciplinaire, en tenant compte des aspects économiques, sociaux ….
Déjà spécialisée en contentieux, j’ai choisi d’étudier des matières directement liées à ma pratique future, comme le contentieux international des affaires, l’arbitrage commercial et d’investissement ainsi que la médiation commerciale.
CJ : Selon vous, quels sont les atouts et apports d’une telle formation ?
Marie Hoche : Je pense que le LLM permet, sur le plan académique, de compléter sa formation de juriste français avec une année de droit étranger tout en approfondissant les matières dans lesquelles l’on souhaite se spécialiser. Sur le plan humain, il s’agit d’une expérience inoubliable, qui apporte une grande ouverture d’esprit et une nouvelle façon de voir le monde compte tenu de l’interaction constante avec des personnes de cultures différentes.
CJ : En quoi votre formation LL.M. vous est-elle utile dans votre métier d’avocate ?
Marie Hoche : Le LLM m’est utile dans mon métier d’avocate en premier lieu parce qu’il me permet d’avoir une très grande aisance en anglais, qu’il s’agisse de l’anglais courant mais aussi de l’anglais juridique. Je suis également capable d'utiliser au quotidien des concepts et notions de droit anglais mais aussi d'analyser et critiquer à la manière des grandes universités anglaises et américaines.
CJ : Dans votre entourage professionnel, quelle est la proportion d’avocats qui sont titulaires d’un LL.M. ?
Marie Hoche : Dans mon entourage professionnel, beaucoup ont choisi d'effectuer un LLM. Cependant, tout dépend de la pratique considérée et de la culture du cabinet concerné. Il est évident que plus la pratique est tournée vers l’international et plus la proportion d’avocats ayant suivi un LLM est importante.
CJ : Si vous deviez qualifier le LL.M. en trois adjectifs, lesquels choisiriez-vous ?
Marie Hoche : Je pense que les meilleurs adjectifs pour décrire mon expérience seraient enrichissante, stimulante et épanouissante.
CJ : Quels sont vos contacts avec le réseau de votre LL.M. ? Les universités anglo-saxonnes développent un réseau d’alumni relativement important, ce réseau vous a-t-il été bénéfique ?
Marie Hoche : A la LSE, lorsque nous sommes diplômés, nous intégrons automatiquement l’association des alumni de l’école qui organise régulièrement des événements pour nous réunir et nous donne accès à un large réseau d’anciens. Je n’ai pas encore eu l’occasion d’utiliser les ressources de ce réseau mais je ne doute pas qu’il puisse m’être utile dans le futur.
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