Trente mois après être sortis de l’Université de droit de Brest, tous les diplômés trouvent un emploi. Avec 100 % d’insertion professionnelle, elle est la grande gagnante du classement réalisé par le ministère de l’Enseignement supérieur, suivie de très près par l’Université Paris 2 qui comptabilise 99 % d’insertion professionnelle. Juste après, on retrouve les universités de Nantes (98%), Valencienne (97 %), Cergy Pontoise (97 %). D’autres occupent en revanche le bas du classement. C’est le cas des Universités de Grenoble 2 (82 %), de Toulon (82 %) ou d’Evry Val d’Essonne (84 %).
Une insertion professionnelle à quel prix ? Le taux d’insertion de l’Université de Brest est élevé, mais avec une rémunération brute annuelle de loin la plus basse de toutes les universités de droit de France : 23 400 euros en moyenne. De son côté l’Université Paris 2, reste fidèle à sa réputation, avec la rémunération la plus élevée de France, soit 39 000 euros brut annuel. De façon générale, les juristes issus des universités Franciliennes sont les mieux rémunérés : 34 900 et 34 300 euros en moyenne pour les juristes sortis de Paris 1 et Paris 12. La première université de province n’arrive qu’en septième position avec un salaire annuel brut moyen de 31 200 euros.
C. C.
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