L’objectif est clair : instaurer un système intelligent et lisible. Aujourd’hui, les conditions d’accès diffèrent largement d’un centre de formation à l’autre. Les taux de réussites varient par exemple de 13 à 58 %. « Cette amplitude est inacceptable pour un examen d’entrée dans une profession libérale », s’insurge Thomas Clay, membre du CND et conseiller de Thierry Mandon. « Nous avons travaillé étroitement avec la Chancellerie et nous avons dégagé une position conjointe sur la création d’un examen unique », déclare ce dernier. Une décision conjointe des deux ministères donc, qui pourrait entrer en application dès 2016. Cet examen unique devrait aussi permettre des critères de correction unifiés pour plus d’égalité entre les candidats. Une solution qui redonnera du prestige à l’examen. Concernant les IEJ, ceux-ci devraient a priori conserver leurs prérogatives actuelles. Le secrétaire d’Etat ne pourra par ailleurs faire l'impasse sur la question du contenu de l'examen. L’enjeu sera ensuite porté sur une problématique de taille : comment rendre la formation théorique plus concrète ?
C. C
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