Je crois que j'étais un étudiant lambda avec la particularité d'être issu d’une mère et d'un grand-père avocat qui m'ont donné l'envie depuis mon plus jeune âge d'être avocat. Cette obsession m'a permis d'être particulièrement motivé et investi durant mes études supérieures.
Le revers de cela, c'est que voulant farouchement devenir avocat, je n'ai fait que du droit durant mes études. Avec le recul je pense qu'il eut été utile de faire également autres choses - du commerce, plus pour apprendre les rudiments de la comptabilité que pour faire une grande école, de faire un diplôme d'expert comptable, de faire Sciences Po., de faire un diplôme de langue, d'histoire, ... - parce c'est un avantage déterminant de ne pas être juste « comme tout le monde » quelle que soit la qualité de ses études ou de son engagement.
Après avoir obtenu ma maîtrise, j'ai fait un DESS de droit des contrats internationaux à Nanterre (Paris X) et c'est à ce moment là que ma carrière a véritablement commencé en voulant devenir avocat "internationaliste", un peu à l'image du lawyer aux Etats-Unis. C'est dans le cadre de cette formation qui était très pratique - en plus des enseignements très théoriques - que j'ai eu la chance de commencer à travailler au départ comme stagiaire dans le cabinet Jeantet auprès de Claude Lazarus qui était avocat associé en charge de la pratique des contrats internationaux et intervenant dans le cadre du DESS. Ce fut ma première expérience dans un grand cabinet à vocation internationale à une époque assez ancienne (1985).
Après mon DESS, j'ai passé mon CRFPA et j'ai été admis au CFPP (ancêtre de l'EFB). Alors que je commençais mon école, j'ai été appelé pour passer mon service militaire que j'ai fait, et j'ai eu la chance de prêter serment alors que j'étais encore sous les drapeaux. J'ai donc fait six mois après mes classes en tant que "CIJAS" (Cellule d'Information Juridique Administrative et Sociale) après avoir prêté serment, dans ce qui a été mon premier apprentissage de la vie après avoir grandi dans un milieu relativement protégé.
A la fin de mon service militaire, j'ai été débauché par Domique Borde pour travailler dans le cabinet Moquet Borde devenu aujourd'hui Paul Hastings. Je faisais essentiellement de la réflexion sur la finance internationale dans le domaine contentieux, ce qu'on appelait à l'époque la lutte contre les OPA inamicales, ce qui était un sujet d'actualité. Je faisais un travail croisé entre le contentieux et le conseil dans des domaines transverses (finance, droit des affaires, droit international).
Rapidement, je me suis rendu compte que je travaillais avec de nombreux clients anglo-saxons, et que si je maîtrisais la langue anglaise, je ne maîtrisais pas la culture juridique et la culture quotidienne - c'est-à-dire la logique des personnes avec qui je travaillais.
Un complément de formation devenait essentiel et j'ai demandé des dossiers aux Etats-Unis alors que j'étais déjà avocat. Sortant du DESS j'avais déjà commencé à remplir des dossiers de candidature pour faire un LLM dans une université américaine, mais ne sachant pas précisément ce que je souhaitais faire, j'ai dans un premier temps renoncé. C'est par la suite mon exercice professionnel qui m'a permis d'identifier la formation dont j'avais réellement besoin. J'ai eu la chance d'être sélectionné à Columbia, ce qui m'a permis de continuer mon exercice professionnel en étudiant à New York en tant que correspondant du cabinet Moquet Borde.
A la fin de mon LLM, j'ai été engagé par un cabinet New Yorkais qui était le cabinet correspondant de Moquet Borde aux Etats-Unis, composé de près de 700 avocats déjà au début des années 90. J'ai dans un premier temps été affecté au département M&A et j'ai pu suivre plusieurs avocats associés dans d'autres domaines (Corporate Finance, financement internationaux, ...), ce qui était très important pour comprendre et devenir un bon interlocuteur et partenaire auprès des américains.
La première réponse que j'ai envie de donner à ça, c'est d'avoir une vision très large, sans certitudes mais avec des convictions, et ouvrir le champ du possible : "Think out of the box", tout imaginer. Tout est important ; il n'y a pas que l'activité purement professionnelle.
Pour répondre précisément à votre question, c'est très compliqué parce qu'en règle générale, l'étudiant qui sort de l'université et de l'EFB, n'a pas une véritable formation professionnalisante. Finalement, ce n'est pas une critique, mais les études de droit restent des études de droit, ce ne sont pas des études pour être avocat. L'école de formation du barreau a été modifiée et améliorée ces derniers temps, mais sans les stages elle ne donnerait pas de vraie idée sur la question :"Qu'est ce que je veux faire comme activité d'avocat, comme matière d'avocat ou comme vie d'avocat ?". C'est très compliqué, or si vous ne savez pas répondre à cette question, comment pouvez vous choisir le cabinet dans lequel vous allez postuler ? La quasi totalité des étudiants qui sortent de la fac vont envoyer leur CV aux cent plus grands cabinets de la place. Mais rares sont ceux qui répondront de manière honnête et sincère à la question de savoir quelles sont les spécificités, la manière de travailler, le nombre d'heures de tel ou tel cabinet...
Je crois donc que la première qualité est d'essayer d'avoir une assez bonne vision de ce qu'on a envie de faire. Je dirais que le premier choix est d'abord motivé parce qu'on a vraiment envie de faire. Il faut se demander où on a envie d'évoluer, comment a-t-on envie de progresser, et dans quel domaine ? Par la suite, il est nécessaire de se renseigner via internet, l'EFB et ses amis, et essayer de sélectionner les dix, quinze ou vingt cabinets qui semblent le plus correspondre aux domaines d'activité dans lesquels on a le plus envie d'évoluer. De toutes les manières, il est nécessaire de beaucoup travailler étant donné que c'est un métier difficile. La meilleure des choses à faire est de lire, d'aller à des conférences, essayer de rencontrer des gens, faire parler et essayer d'identifier les structures qui auront le plus de chances de vous faire progresser dans les domaines dans lesquels vous avez envie de progresser. Je crois également que l'humain est au coeur de tout et que finalement on gagne beaucoup en disant : "Je vous ai entendu à une conférence, je vous ai lu et j'aimerais beaucoup travailler avec vous pour apprendre". Je crois que je recevrais une lettre de candidature qui m'expliquerait m'avoir vu intervenir à une conférence, ou lu dans un article, que ce soit très technique ou transversal, je me dirais qu'il n'a pas juste choisi une étiquette. Cette démarche multiplie les chances de réussite et l'on passe plus de temps sur votre candidature que sur celle de quelqu'un d'autre.
Ca signifie à mon avis qu'au delà de l'excellence du cursus, il faut des choses un petit peu atypiques et se démarquer !
On a constaté que plus de 80% des élèves qui envoyaient leur CV
avaient au moins deux troisièmes cycles. Même quand vous êtes Mayer Brown ou
Gide, vous recevez des candidatures où presque tous les élèves ont fait des
formations prestigieuses (HEC, Harvard, Columbia, Essec...). Ce qui fait la
différence entre deux personnes qui ont fait HEC, droit ou autre, et d'autres
formations prestigieuses, c'est probablement ce qu'il y a à coté. Soit vous
avez à coté une formation extrêmement précise et technique en plus du droit, ou
dans le droit qui fait que l'on peut vous prendre en se disant qu'on peut tout
de suite vous mettre dans le département financement ou autre, en sachant que
vous savez de quoi vous parlez. Soit vous avez un parcours un petit peu
atypique que vous savez bien vendre comme par exemple des études de commerce, à
l'étranger, la pratique d'un sport à haut niveau, le management de clubs
sportifs ...
En savoir plus :
Comme dans tous les métiers et particulièrement dans le métier d'avocat, émergent ceux qui ont pu avoir le facteur chance. Le problème reste que la chance est aléatoire, mais on sait tout de même qui si on reste chez soi et qu'on ne sort pas, ça n'arrivera jamais. Il n'y a aucune chance de tomber sur une personne qui vous intéresse à une conférence si vous n'y allez pas. Il faut donc provoquer la chance.
Si vous m'y autorisez, je fais juste un tout petit pas en arrière parce que vous me posiez des questions pour savoir comment j'ai commencé, et ça a un lien extrêmement important avec ce que je vais dire. Ce que je vous dis est conditionné par ce que j'ai vécu. Ce qui m'a le plus marqué quand je suis revenu des Etats-Unis, au delà de la connaissance et de la qualité, c'est que la quasi totalité des cabinets d'avocats, et des avocats eux-mêmes, considèrent que c'est de leur devoir et de leur plaisir également de faire du pro-bono. C'est à dire de l'humanitaire, du caritatif, de l'associatif... L'école HEAD va dans ce sens justement. Ca m'a fasciné, et j'ai donc décidé en revenant en France, alors que j'étais diplômé d'une des meilleures universités au monde, que j'étais dans un des plus beaux cabinets de la place, que je voulais faire quelque chose à coté de ma profession d'avocat. J'aurais pu faire de l'aide aux plus défavorisés, des cours de je ne sais quoi, j'aurai pu entrer à Avocats sans frontières, ou faire les clowns dans les hôpitaux... Le hasard de la vie a voulu que je croise le chemin du syndicalisme professionnel, l'Union des Jeunes Avocats. Je me suis mis à faire de l'associatif et du syndicalisme professionnel. C'est ni mieux ni moins bien, c'est autre chose à coté qui donne l'impression d'être utile, qui permet de multiplier les possibilités, d'échanger avec d'autres gens, et donc d'ouvrir le champ des possibles. Et ca, c'est formidable. Je conseillerai à tout le monde, à coté de l'associatif pur et de leur métier, de s'investir dans la profession (faire la revue de l'UJA, faire la conférence du stage, …) C'est essentiel de voir la profession évoluer et de contribuer à son évolution parce que finalement on vit dedans. Si chacun d'entre nous pouvait avoir un tout petit peu de lucidité sur l'univers dans lequel on a envie d'évoluer ! On sait que chacun peut conduire à faire évoluer cet univers, c'est très intéressant.
Le jeune avocat qui considère que parce qu'il est diplômé, qu'il a fait Harvard ou Columbia, qu'il a prêté serment et qu'il est entré dans un cabinet d'avocats, sait tout, peut mettre un terme à sa carrière tout de suite. Le droit avance, les besoins avancent et le monde également. Il y a donc une obligation permanente de formation et d'information. Le quota d'heures de formation continue, c'est pour donner une contrainte aux jeunes avocats ou aux moins jeunes, ces derniers qui continuent à faire des consultations, même si c'est une infime minorité de notre profession, sans nécessairement savoir que le droit a évolué. Aujourd'hui avec la facilité d'information, on n'a pas le droit de ne pas savoir ce qu'il se passe, mais il faut en faire un peu plus. Il s'agit donc de se tenir informé de l'évolution jurisprudentielle et doctrinale, dans les matières qui sont les nôtres, mais plus généralement de tout ce qui touche aux fondamentaux, à la colonne vertébrale du droit des obligations, de l'évolution du droit et de la justice. Ce sont donc les curieux et les travailleurs qui réussissent le mieux.
Avant, quand on cherchait une information, on cherchait dans les
livres et avant de trouver la réponse à la question, on lisait plusieurs
paragraphes et on apprenait de nouvelles choses. Aujourd'hui l'information
qu'on a se trouve en sachant poser la question du mieux possible. Une fois que
la question est trouvée, on a déjà trouvé la réponse. Seulement, on ne voit pas
ce qui se trouve autour de la question et qui a trait à son domaine. Il faut
donc être curieux et aller chercher l'utilité de la réponse que l'on a trouvée.
On développe par ce biais un sens de l'environnement économique et juridique
dans lequel on évolue, et de ce fait, l'on est meilleur dans ce qu'on fait.
Finalement, la formation est nécessaire, mais l'information également pour
comprendre le monde dans lequel on vit.
Pour en savoir plus :
On a une chance incroyable à Paris ! L'EFB constitue probablement la première école de droit au monde ; 1700 étudiants par an, dans une ville comme Paris, avec le barreau le plus riche en terme de diversité des avocats (confrères étrangers, cabinets étrangers, ...) et qui reçoit tous les ans plus de 1700 avocats. On est assis sur une mine d'or de culture, de diversité, d'outils pour permettre à chacun d'avoir les meilleures formations professionnalisantes. Ces atouts doivent être mis à profit pour que tous les élèves-avocats qui entrent dans notre profession et tous les avocats déjà en exercice trouvent les moyens de créer leur structure, de se développer, de trouver des passerelles entre le droit et l'économie, entre le droit et l'écologie ...
Pour les centres de formation régionaux, je suis favorable à une formation de très grande qualité et commune à tous les élèves-avocats pour offrir à tous les mêmes chances de progresser. En allant plus loin et en s'inspirant des propositions formulées dans le rapport Darrois, il serait intéressant de créer une école de formation des professions du droit donnant le sentiment à chacun d'avoir un ADN commun et que les choix de profession ne sont pas irréversibles.
Il y a une différence entre une passerelle avec des fonctions et une passerelle avec des métiers. Je m'explique. Parlementaire, c'est une fonction du fait de l'élection et avec un mandat, alors que magistrat ou avocat, c'est un métier.
Tout le débat sur le juriste d'entreprise a été faussé lorsque la question a été de savoir si on allait encore devoir absorber 3000 juristes ou plus sans connaître leur formation et sans savoir s'ils "méritent" d'accéder à la profession d'avocat. Or il existe déjà des conditions pour permettre à un juriste d'entreprise de devenir avocat, et selon moi la véritable question n'est pas celle-ci mais plutôt de savoir s'il ne serait pas intelligent qu'un avocat qui part travailler pour le service juridique d'une grande entreprise reste avocat pour que les avocats se rapprochent de ce monde de l’entreprise.
Par ailleurs, il faut faciliter les passerelles entre les avocats et la magistrature, il faut qu'un avocat puisse devenir magistrat et qu'un magistrat puisse devenir avocat. Cette circulation est nécessaire pour éviter le corporatisme et rendrait les choses nettement plus faciles pour faire évoluer la compréhension entre les professions. Sans pousser jusqu'au système anglo-saxon, je m'inspire beaucoup du système canadien dans lequel il n'y a que les « meilleurs » avocats qui deviennent magistrats. Cela constitue pour eux la consécration d'une vie et valorise la magistrature dont l'importance dans un pays de Droit est considérable et qui, à ce titre, doit sélectionner les meilleurs et leur assurer une grande considération... Bien entendu cette circulation doit être encadrée pour ne pas créer de conflits d'intérêt.!
Bien sûr tous les systèmes ne sont pas transposables mais je suis fasciné par l’importance que doivent avoir les juges dans notre société (ce sont eux qui, in fine, « disent le droit ») et donc sur la nécessité de mieux se comprendre.
Il y a un certain nombre de choses intéressantes à dire à ce sujet , que je peux aborder selon deux axes. Le premier, à une échelle macro, est l'évolution du droit et de la justice dans la société et la seconde a trait à l'évolution de la profession d'avocat en tant que telle.
Sur l'évolution du droit et de la justice
De plus en plus de concitoyens non initiés estiment que la justice est une somme d'obstacles et d'interdits. Pourtant, le droit ça n'est pas ça, c'est l'édiction de normes pour permettre aux hommes de vivre ensemble harmonieusement. En ce sens le droit n'est pas un obstacle mais un guide pour mieux vivre dans une société qui évolue et se complexifie, et permettre d'entreprendre sans se ruiner, de se déplacer sans nuire à la nature, de développer une entreprise sans nuire aux salariés... Modifier cette perception du droit et de la justice est indispensable et constitue un moyen de créer une quantité de travail considérable pour la communauté des avocats et des juristes.
La profession
d'avocat a un rôle considérable pour changer ces perceptions et elle a tout à
gagner à le faire. Comme le médecin, l'avocat est dans une relation de
"sachant", de confiance pour donner un avis et un conseil éclairé.
Sans aller jusqu'à dire qu'une norme est systématiquement utile - beaucoup de
lois sont insensées avec des surenchères inutiles - il peut avoir un rôle
complémentaire des pouvoirs publics pour expliquer pourquoi une norme est
normale.
Sur l'évolution de la profession d'avocat
Il y a deux choses, l'évolution de la gouvernance de la profession et l'évolution des cabinets.
L'évolution de la gouvernance est catastrophique comme on a pu le voir récemment, et il est préjudiciable à notre profession qu'il n'y ait pas d'unité au niveau national et une représentation unique. On a essayé de faire bien fonctionner le Conseil National des Barreaux depuis 20 ans et il apparaît que la structuration du mode de fonctionnement du CNB n'a pas suffisamment évoluée pour permettre un travail harmonieux, quelles que soient les personnes à la tête des instances qui le compose.. Au delà des événements malheureux de ces dernières semaines, c'est l'image des avocats vis-à-vis des autres professions juridiques, de la presse et des clients qui a été atteinte, mais le plus ennuyeux, c'est que les officines qui prétendent vendre du droit aux concitoyens ont profité de ces événements. Comment ensuite être légitime pour remplir la mission d'information envers les citoyens dont je vous parlais précédemment alors que nous sommes incapables de nous organiser pour représenter la profession d'avocat sur la réforme des retraites ou sur la place de l'aide juridictionnelle par exemple ! Il faut donc réfléchir à d'autres solutions pour représenter la profession en se posant la question de savoir ce que l'on veut comme organisation nationale : un exécutif ou un législatif ? Quel pouvoir donner aux régions ? Aux syndicats ?
L'évolution des cabinets est indirectement liée à cette question de gouvernance. Plus une profession porte haut ses valeurs, plus elle pourra être forte, plus elle pourra attirer des profils et des clients de qualité, etc .... Il faut permettre aux gros cabinets comme aux plus petits de pouvoir grandir. La distinction entre les gros et les petits cabinets me semblent dépassée. Il y a besoin de gros cabinets structurés pour traiter des opérations compliquées avec une multi-compétence, il y a de la place pour ceux qui veulent faire du sur-mesure dans un domaine particulier, etc ... Ce qui me paraît plus problématique aujourd'hui et qui est expliqué dans l'ouvrage de Steven J.Harper The Lawyer Bubble, c'est la place de la profession d'avocat à l'échelle mondiale où des dizaines de milliers de jeunes avocats aux Etats-Unis se retrouvent sur-endettés après avoir emprunté pour financer leurs études et sans emploi car de nombreux cabinets souffrent de la situation économique difficile. Cette situation déteint nécessairement sur la situation parisienne où, dans les cent premiers cabinets de la place parisienne, nombre d'entre eux sont étrangers.
Je suis très optimiste par nature. Nous sommes un pays « sous-avocatisé » où l'on n’a pas réussi encore à mettre le droit au coeur des préoccupations des entreprises et de nos concitoyens, où l'avocat n'est pas encore considéré comme le partenaire évident de la croissance, consubstantiel de la vie. , Mais je demeure incurablement confiant : si nousarrivons ensemble à imaginer ce que sera le monde dans vingt ans, ses besoins et la manière dont il faut former les gens pour y répondre, alors nous saurons inventer la formation d’excellence pour les générations à venir. Nous avons besoin de cette vision prospective et de prendre des décisions importantes et adéquates pour anticiper les besoins de demain.
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