5 astuces pour bien démarrer sa carrière d'avocat

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5 astuces pour bien démarrer sa carrière d'avocat

Devenir avocat n'est plus chose facile. Formation initiale inadaptée, horaires parfois très soutenus, stress, manque de soutien…  autant de bâtons dans les roues poussant certains jeunes à renoncer à et rejoindre l’entreprise. Ce sont pourtant ces débuts laborieux qui feront d’eux des avocat(e)s accompli(e)s. 

1-    Ne pas faire de plans sur la comète !


La profession est très souvent bordée de fantasmes. L’image du businessman chaudement installé dans son grand bureau est utopiste. Le début d’une carrière d’avocat est,  la plupart du temps, aussi laborieux que passionnant. Qu’il soit en collaboration, associé ou indépendant, un avocat ne compte pas ses heures, d’autant plus lorsqu’il démarre car les réflexes ne s’acquièrent qu’avec le temps. Il doit aussi faire face à une concurrence aigüe, car le nombre d’avocats ne cesse d’augmenter. Et quant à la rémunération, le réalisme aussi s’impose ! Inutile de viser trop haut en sortant de l’école. Tout comme l’expérience, la rémunération ne s’acquière qu’avec le temps... Prendre conscience de la réalité dès la formation à l’école d’avocats, permet d’éviter les déceptions et les départs précipités vers d'autres horizons.


2-    Ne pas lésiner sur la demande de conseils


La profession d’avocat s’apprend sur le terrain. C’est en étant confronté à une situation aux côtés d’avocats séniors, qu’un junior apprend à résoudre une situation, jusqu’à savoir la gérer seul. Le lien générationnel est un des ciments de notre profession. Il suppose que chacun accepte de jouer le jeu. Les jeunes doivent faire preuve d’humilité et accepter leur manque d’expérience en allant au-devant des conseils. Un réflexe pas toujours naturel, pourtant fondamental.


3-    Se faire une expérience à l’international


L’anglais n’est plus une option. Les plus grands cabinets en font un prérequis indispensable à l’embauche ! Un simple « niveau scolaire » n’est pas suffisant. Une expérience à l’étranger est un vrai « plus ». Que ce soit un stage, une première expérience, ou un LL.M., elle peut faire la différence entre plusieurs candidats pour une collaboration. Cela relève aussi de votre ouverture d’esprit, voire de votre capacité à vous adapter.


4-    Ne pas négliger la formation continue


On ne le dira jamais assez : le droit est en perpétuelle évolution. Par manque de temps, les jeunes avocats sont parfois tentés de négliger cette partie pourtant indispensable de l’exercice de notre profession. Nombreuses sont d’ailleurs les formations de qualité mises en place par l’Ordre, offrant à chacun la possibilité de suivre celle qui lui convient. Les jeunes avocats ne doivent surtout pas se reposer sur leurs récents acquis et garder en tête qu’on ne finit jamais de se former. 


5-    Penser à développer sa propre clientèle


Une grande majorité des jeunes avocats ont tendance à oublier le côté libéral de la collaboration. Happés par les dossiers fournis par le cabinet dans lequel ils collaborent, les ils ne prennent généralement pas le temps de développer leur propre clientèle. Or, la collaboration a vocation justement vocation à accompagner le jeune avocat jusqu’à sa propre structure. Certaines stratégies simples, rapides et efficaces sont faciles à mettre en œuvre pour commencer à développer sa clientèle : imprimer des cartes de visites personnelles, être visible sur les réseaux sociaux, rédiger des articles pour légitimer votre spécialité… 



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