En quoi Legisway facilite le quotidien des directions juridiques ?
THÉODORE DE SAINT RÉMY. À l’époque de la création de Legisway en 2000, les directions juridiques croulaient sous les contrats papier. Jérôme Teissier, fondateur de la legaltech, a eu l’idée d’informatiser ces contrats et d’accompagner les directions juridiques dans ce processus. Aujourd’hui, Legisway est un véritable éditeur de logiciels et notre solution est très facile d’utilisation. Tout d’abord, nous offrons à nos clients deux manières d’accéder à nos services : en achetant notre logiciel, ou bien en l’utilisant en mode Saas (Software as a Service, accès distant). L’application est organisée en modules métier qui balayent toutes les facettes des activités juridiques : contrats, litiges, conseils, propriété intellectuelle, sinistres, corporate, délégations de pouvoirs, affaires. Par exemple, le module sinistres est souvent lié au module contentieux, car lorsqu’un sinistre survient, le litige est parfois inévitable. L’avantage pour les entreprises réside dans la logique de continuité entre les modules qui assure un suivi complet des contrats. On y trouve aussi un panel d’outils collaboratifs comme la signature électronique ou encore le reporting que l’on peut utiliser sur l’ensemble des modules métier de façon transverse.
Comment expliquez-vous le succès de Legisway ?
Notre force, c’est notre expertise. Depuis 2000, Legisway se consacre aux directions juridiques ; nous ne souhaitons pas nous disperser vers des métiers qui ne sont pas les nôtres. Nous nous sommes inspirés des besoins de nos clients, et avons grandi avec eux. Ils nous ont aidés à intégrer progressivement l’intelligence du métier juridique dans le logiciel pour faciliter son utilisation. Le métier est aujourd’hui omniprésent dans notre application, ce qui nous permet d’affirmer que nous sommes des experts de la vision progicielle des activités juridiques. Autre facteur de réussite, c’est l’adaptabilité de notre application à la taille des directions juridiques. Nous pouvons travailler avec ces dernières quelle que soit leur taille. Parmi les 300 entreprises qui nous font confiance, nous comptons des entreprises du CAC 40 comme Thalès et Renault mais aussi des associations, des TPE et des PME.
Quelles évolutions prévoyez-vous pour Legisway ?
Nous avons très récemment sorti un nouveau module de contract management avancé. Si notre métier historique est le suivi du patrimoine contractuel de l’entreprise, nous souhaitions développer une logique de pilotage contractuel, c’està- dire l’exécution du contrat et le suivi des risques contractuels dans la durée. Le contract management avancé est véritablement un autre métier, et l’avenir des directions juridiques ! Au delà de ce beau projet, nous continuons de développer notre application, de façon à ce qu’elle soit responsive sur de nombreux supports, et avons notamment pour objectif de développer une application mobile. Enfin, nous travaillons énormément sur le text mining, c’est-à-dire l’exploitation et l’interprétation automatique des données des documents juridiques. L’idée est de réduire la saisie manuelle par l’utilisateur, et favoriser la simple validation du texte saisi automatiquement.
Propos recueillis par Clémentine Anno