Le principe est simple. Les candidats passent tout d’abord une première étape par le service de recrutement du cabinet. Une fois cette étape passée, ils sont redirigés pour une seconde étape de recrutement vers les associés du cabinet, qui eux, ne connaissent pas le parcours du candidat. La décision finale se fait alors indépendamment de la réputation de l’établissement dont est issu le candidat.
« Tout ce qu’ils auront pour l’évaluation finale (les associés), c’est le nom des candidats », précise Laura Yeates, responsable du recrutement et du développement au sein du cabinet.
L’impact de ce processus a été visible dès la première année d’utilisation. Les 100 jeunes diplômés recrutés en une année, proviennent de 41 établissements différents. C’est 30% de plus que les établissements représentés l’année précédente, avec l’ancien système de recrutement.
Ne pas perdre un talent sous prétexte qu’il ne vient pas d’une des meilleures Universités, c’est l’objectif premier de ce mode de recrutement novateur. « Nous sommes à la recherche de pierres précieuses. Elles ne sont pas toutes dans chez les plus grands bijoutiers » a déclaré un des associés du cabinet
Pour Sally Hunt, secrétaire générale de University and College Union (association britannique regroupant différentes associations des professeurs d’université et d’enseignants), « Certaines professions semblent encore hors de portée pour beaucoup (…).Ce cabinet devrait être applaudie pour ses efforts tendant à se baser sur le mérite, dans son processus de recrutement »