Témoignage d’une collaboratrice - Caroline Chancé
- Être stagiaire chez DLA Piper
J’ai rejoint le département Intellectual Property and Technology (IPT) de DLA Piper en septembre 2013 pour un stage long de 8 mois (stage final EFB et partie du PPI). Nous étions 4-5 stagiaires dans une équipe d’une vingtaine d’avocats, associés et collaborateurs confondus. Les stagiaires sont très rapidement intégrés au sein de l’équipe, à tel point qu’ils partagent les bureaux des collaborateurs, ce qui est une formidable opportunité pour apprendre et s’habituer au quotidien du métier d’avocat.
Un des véritables points forts de mon stage aura été la possibilité de travailler avec quasiment l’ensemble des avocats de mon département, lesquels interviennent dans des domaines extrêmement variés, pouvant aller du droit commercial à la protection des données personnelles, en passant par le droit de l’informatique, la propriété intellectuelle (droit d’auteur, droit des marques, brevets, etc.), le contentieux, le droit des télécoms, etc. Cela permet d’acquérir une vision assez globale de différentes matières du droit, ce qui est aujourd’hui un atout majeur dans mon approche des dossiers.
Je note également qu’avec le temps et à force de travail, les avocats n’hésitent pas à confier des tâches de plus en plus importantes aux stagiaires, pouvant aller jusqu’à la rédaction de consultations, de conclusions, et même laisser le stagiaire plaider si les circonstances le permettent. Il y a donc une responsabilisation croissante des stagiaires qui les prépare à leur futur métier d’avocat.
- Devenir collaborateur chez DLA Piper
DLA Piper s’est énormément agrandi ces dernières années. Même si nous avons trouvé une forme de stabilité, l’activité est telle que le cabinet accueille régulièrement de nouveaux collaborateurs. Je note qu’un certain nombre de mes camarades stagiaires de l’époque dans d’autres départements ont été recrutés. Notre département a par ailleurs recruté plusieurs de ses stagiaires depuis le début de ma collaboration (nous sommes actuellement 9 anciens stagiaires sur les 16 collaborateurs que compte l’équipe IPT). Il y a donc de vraies opportunités.
La transition entre le stage et la collaboration se fait généralement assez sereinement puisqu’à l’issue du stage, les missions confiées aux stagiaires sont finalement assez proches de ce l’on attend d’un collaborateur junior à ses débuts. En revanche, la courbe de progression au cours de la première année de collaboration est exponentielle. Les missions évoluent très rapidement et les responsabilités sont plus importantes. Les collaborateurs juniors restent néanmoins très encadrés par les associés et les collaborateurs plus seniors, qui sont là pour les aider, les former et les faire avancer.
Le cabinet a d’ailleurs mis en place un programme de mentorat ayant pour objectif d’instaurer une relation privilégiée entre un collaborateur junior et un collaborateur plus expérimenté de son département ; ainsi que d’autres programmes d’accompagnement afin d’assurer le bon développement professionnel des collaborateurs dès leur arrivée au cabinet.
Les jeunes collaborateurs ne sont donc pas livrés à eux-mêmes et la transition se fait généralement dans de bonnes conditions.
- Être collaborateur chez DLA Piper
Pour resituer le contexte, je suis maintenant ce qu’on appelle une collaboratrice “mid-level”. J’entame bientôt ma 5ème année de collaboration chez DLA Piper et ma pratique est essentiellement tournée vers la protection des données personnelles et, dans une moindre mesure, le droit commercial au sens large (consommation, e-commerce, publicité, contrats, etc.).
Mon quotidien est très différent de ce qu’il était au début de ma collaboration. Je gère aujourd’hui la grande majorité de mes clients en direct, j’enchaîne les calls et les réunions, je gère des projets importants et tout va très vite. La charge de travail est importante et les exigences sont élevées. A côté de cela, les collaborateurs sont aussi encouragés à participer au rayonnement du cabinet, en publiant des articles, participant à des évènements de networking, etc. Il est également important de souligner que cela n’empêche nullement d’avoir une vie personnelle en dehors du cabinet.
Lorsque l’activité est particulièrement forte, les avocats communiquent beaucoup entre eux pour répartir la charge de travail entre eux. L’esprit d’équipe a une place importante et est d’ailleurs renforcé par des activités de team building (petit-déjeuner, pots des collaborateurs, sorties, etc.), généralement organisées par les collaborateurs.
Un autre aspect important de la collaboration chez DLA Piper est le côté international. Rejoindre DLA Piper, c’est rejoindre un réseau de plus de 4 000 avocats dans le monde, avec toutes les opportunités que cela peut représenter, en termes de coopération sur les dossiers, de détachement dans un autre bureau, etc. A l’échelle de Paris, c’est rejoindre un très beau cabinet regroupant environ 330 personnes, dont 180 avocats intervenant dans divers domaines (concurrence, droit public, immobilier, restructuring, corporate, droit social, droit fiscal, etc.). C’est donc aussi une magnifique opportunité de construire son réseau et créer des synergies avec des personnes d’autres spécialités.