L'ORIAS communique sur l'avancement des immatriculations au Registre obligatoire des Intermédiaires.
Les Intermédiaires d'Assurances (IAS) arrivent largement en tête, avec près de 49.000 Professionnels.
Pour les IOBSP et Courtiers, dont c'est la première vague d'immatriculation, telle que la prévoient les articles R. 546-1 et L. 519-3 alinéa 2 du Code monétaire et financier.
Ainsi, depuis le 15 janvier 2013, date d'ouverture du Registre aux IOBSP, ce sont déjà plus de 10.000 Intermédiaires en Opérations de Banque qui se sont présentés et ont reçu des services de l'ORIAS leur immatriculation.
En nombre, les IOB Mandataires exclusifs de banques sont en tête, avec plus de 3.300 professionnels, tandis que les Courtiers IOB rassemblent presque 2.600 personnes. 11.000 demandes d'inscription sont en cours de traitement, dont 4.800 prêtes pour présentation à la Commission d'immatriculation.
Point intéressant communiqué à cette occasion : un dossier de demande sur deux n'est pas conforme (pièces ou informations manquantes ou insuffisante : mention KBis, attestation de compétence, mandats). Notons que la mention obligatoire du courtage, sur le Kbis, n'est pas toujours bien analysée par les Greffes des Tribunaux de commerce.
Compte tenu du volume restant, en dépit des moyens humains et matériels déployés par l'ORIAS, son Conseil a saisi la Direction Générale du Trésor et l'ACP d'une demande de délai supplémentaire et d'organisation transitoire, jusqu'au 15 juin 2013, afin d'absorber correctement la charge, tant du côté des IOB que de l'ORIAS.
Celle-ci, prévisible, sera incontestablement nécessaire pour franchir complètement cette importante étape.
L'ensemble du communiqué est accessible sur le site de l'ORIAS, dans une pratique de transparence et d'information très appréciables.
Ainsi, c'est une première question qui est en voie de s'éclaircir : combien y-a-t-il de professionnels intermédiaires bancaires en France ? Environ (et au moins) 21.000 !
C'est toute une filière professionnelle complémentaire qui se renforce elle-même et vient ainsi renforcer le secteur bancaire français, offrant de nouvelles perspectives de carrières bancaires.
Laurent Denis
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