Une formation d'excellence en faculté de droit, c'est possible !

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Une formation d'excellence en faculté de droit, c'est possible !

Véronique Magnier, Directeur de la Grande Ecole du Droit Paris Saclay, Pauline Abadie, Directeur des études de la Grande Ecole du Droit et Stéphane Baller, Associé - EY Société d’Avocats partenaire de référence, nous présentent la Grande Ecole du Droit.

Pour en savoir plus sur cette formation, consultez sa fiche dans le guide des formations juridiques diplômantes en cliquant ici.

Véronique Magnier : La Grande Ecole du Droit de la Faculté Jean Monnet est une formation d’excellence inédite en France. Chaque année elle accueille une trentaine de jeunes bacheliers en Licence ayant démontré des talents dans la pratique des langues étrangères et de bon niveau scolaire dont l’ambition est de faire une carrière juridique ou fiscale en cabinet d’avocats d’affaires, dans une entreprise multinationale ou au sein d’institutions internationales. Les étudiants de la première promotion ont pu après l’obtention de leur LL.M dans de très belles Universités anglaises, américaines ou hollandaises intégrer cette année les meilleurs masters 2 en droit des affaires et fiscalité ou droit de l’arbitrage de Paris (Paris 1, Paris 2, Paris-Sud, Dauphine…).


La priorité de la Grande Ecole du Droit est de proposer une insertion professionnelle gagnante pour ses étudiants, face à des métiers du droit qui se diversifient et s’internationalisent, ce qui exige des futurs juristes comme fiscalistes des compétences variées au-delà de la technique pure, une adaptation rapide de leur savoir-faire dans un environnement économique et juridique en constante évolution.


La Grande Ecole du Droit offre une formation en quatre ans en droit français et en droit anglo-américain, la quatrième année étant aménagée pour permettre de suivre en parallèle le LL.M d’une université anglophone choisi par l’étudiant tout en validant son Master 1. A l’issue de cette période qui permet de combiner richesse d’un enseignement différent par sa pédagogie et véritable expérience de vie à l’international, les étudiants valident un bi-diplôme Master 1/ LL.M Droit des affaires de l’université Paris-Sud, ce qui leur permet de s’insérer parfaitement dans un environnement professionnel anglophone ouvert sur le monde des affaires.


Stéphane Baller : Le projet pédagogique proposé par la GED répond à nos souhaits de promouvoir l’excellence juridique & fiscale au niveau international. Les élèves de la Grande Ecole du Droit issus d’une sélection garantissant le niveau de maîtrise de l’anglais vont grandir dans un encadrement privilégié, avec des effectifs limités à 35 étudiants par promotion. Au-delà de l’excellence académique indispensable pour réussir dans les carrières juridiques et fiscales, nous souhaitons leur faire bénéficier par notre accompagnement d’une première approche du monde professionnel grâce à des modules de développement personnel, des projets concrets favorisant l’exposition au monde professionnel, des ateliers de rédaction de CV en français et en anglais, la rencontre de professionnels ayant une formation juridique ou fiscale qui leur a donné accès à une multitude de métiers. Ce partenariat a également pour but d’accompagner les étudiants de la GED dans la recherche de stages et le choix de leur futur LL.M pour, en 4 ans, maximiser leur employabilité et donner à chaque employeur potentiel l’envie « d’acheter un étudiant » diplômé de la GED.

Pauline Abadie : La dynamique inscrite dans notre projet pédagogique et le fort engagement de l’équipe pédagogique réunie autour de ce projet permettent de créer au sein du groupe d’étudiants de la GED un esprit solidaire équivalent à celui des classes préparatoires et aux Grandes Ecoles, avec une différence propre à l’Université : ces étudiants acquièrent l’autonomie que l’on exige à l’université et qui sert de test pour le monde professionnel. L’esprit « Grande Ecole » très porteur pendant les 4 années d’études est aussi utile pour la constitution du futur réseau d’anciens. Nous souhaitons former des femmes et des hommes de droit qui sauront transmettre les valeurs d’humanisme et d’ouverture de l’Université, lesquelles permettent le développement de carrières durables et éthiques.


L’instrument qui garantit cette cohésion au-delà du corps professoral est l’Association des Elèves et Anciens Elèves de la Grande Ecole du Droit (AEGED) très active depuis l’origine du diplôme. Elle a notamment développé un parrainage entre promotions, les seniors faisant bénéficier les juniors de leur expertise et de leur expérience ; recherché des partenaires pour permettre le financement des LLM ou encore pour renforcer l’employabilité des étudiants comme ce fut le cas avec EY Société d’Avocats ; multiplié les initiatives pour entretenir l’esprit de promotion : ainsi un voyage de promotion annuel à Londres permet de préparer le séminaire d’intégration prévu pour la nouvelle promotion en 2014. Les étudiants sont aussi les premiers promoteurs de leur diplôme puisqu’ils vont à la rencontre des lycéens dans les établissements pour leur présenter leur parcours et susciter des vocations tout en améliorant leurs « soft skills ».


SB : Nous recherchons comme nos clients des talents qui savent combiner excellence technique, culture internationale, esprit d’entrepreneuriat et humanisme. Nos recrutements ont privilégié pendant longtemps des doubles formations réunissant les qualités des écoles de commerce – sélection, esprit de corps, culture d’entreprise, maîtrise des langues étrangères – et la connaissance du droit acquise en Master 2. Cependant le niveau de technicité augmentant, la maîtrise des bases juridiques enseignées pendant les premières années d’Université est un véritable facteur de performance. La GED nous permet de capitaliser sur cette formation juridique universitaire durant 4 ans, tout en proposant un fonctionnement proche d’une Grande Ecole, très encadrée avec un effectif maximum de 140 étudiants qui grandissent en exprimant leur diversité au milieu du monde universitaire, créant encore plus de cohésion.


L’accompagnement de l’association des étudiants et de certaines initiatives comme celles liées à la promotion du diplôme permet aux étudiants de développer leur esprit de conviction pour apprendre à frapper aux portes des classes de terminale ou préparatoires, de contacter un professionnel du droit pour l’inviter à témoigner sur son métier, d’attaquer ensemble le marché du travail pour trouver leurs stages.

PA : Les étudiants inscrits à la Grande Ecole du droit suivent les cours fondamentaux du programme de Licence classique et participent en formation restreinte à des cours-séminaires sur les droits constitutionnels américain et britannique (Constitutional Law) et le droit anglo-américain des contrats (Contract Law) et la responsabilité civile (Tort Law), l’initiation à la gestion de projets. La culture générale n’est pas négligée avec un cours de philosophie du droit et l’étude des grands adages du droit. Les étudiants suivent de cours d’anglais renforcé et une préparation aux tests exigés pour les LL.M. Ces enseignements interactifs sont dispensés par des universitaires et des professionnels de renom en français et en anglais.


SB : Durant le premier semestre de la première année, l’étudiant apprend à développer un argumentaire de promotion pour sa formation et participe à une campagne d’information des lycéens, ce qui obligera à la découverte de première piste d’organisation de projet et au travail de prise de parole en public, à la construction d’argumentaires personnels, au développement de la capacité à convaincre. Le second semestre, il se verra confier le soin d’organiser avec ses camarades les conférences périodiques accueillant des professionnels du droit, ce qui facilitera l’accès à la connaissance des carrières qui s’offrent aux étudiants et constituera une première étape d’initiation au marché. La deuxième année pendant laquelle se prolonge l’expérience de l’organisation des conférences en vue de découvrir un avenir professionnel, est également celle où l’étudiant commence à rechercher son futur LL.M hors des sentiers battus. Ce projet très fédérateur conduit à mettre en relation ceux qui suivent actuellement un LL.M, ceux qui déposent leur dossier de candidature et ceux qui s’engageront dans ce processus un an plus tard. Un véritable cours de gestion de projet adapté aux juristes et aux fiscalistes leur permettra de structurer leurs différentes initiatives.


Le deuxième semestre, l’étudiant commence à travailler sur la recherche de stage d’ouverture professionnelle en France ou à l’étranger. La troisième année, très dense au premier semestre dédié à la candidature aux LL.M, offre un encadrement pour la rédaction des dossiers, la préparation des interviews, la mise en valeur des expériences préprofessionnelles. Le deuxième semestre, l’étudiant travaille sur la recherche de stages juridiques et fiscaux tout en envisageant de combiner LL.M et expérience à l’étranger par exemple dans le cadre d’un VIE. Enfin durant le LL.M, le parrainage des jeunes étudiants et la liaison avec les étudiants qui recherchent leur LLM ou candidatent garantit la cohésion. Pour ce faire nous avons aussi mis en place un dispositif de formation permettant d’accompagner les parrains dans leur démarche. A l’issue des 4 ans, les étudiants savent se faire acheter, connaissent le marché du droit, la gestion de projets complexes et l’un des fondamentaux du management, le parrainage voire le coaching différenciant pour des universitaires. A noter qu’à partir de 2014, durant les deux dernières années de la GED les étudiants contribueront aussi à la fiabilisation des données sur les LL.M qu’ils ont suivis pour le site Carrières Juridiques.


Pour plus d'information sur les LL.M, cliquez ici.

Vous allez proposer aux étudiants de Licence 3ème année une nouvelle méthode d’apprentissage du droit à partir de 2014, pouvez-vous nous préciser ce qu’est ce projet de clinique juridique ?


VM : Nous venons effectivement d’obtenir un financement IDEX-Paris-Saclay pour créer une « Clinique juridique » courant 2014. Le concept, bien rodé dans les facultés de droit américaines, est historiquement peu connu en France, seuls l’université Paris 2 et Sciences Po en ayant proposé à Paris ces dernières années. L’activité clinique est un programme pédagogique simple : il consistera à faire travailler les étudiants de 3ème année de licence sur des questions juridiques auxquelles des personnes sont confrontées dans leur vie quotidienne. Les questions peuvent aller de la création d’une auto-entreprise, à la prise en compte de la Responsabilité sociale des entreprises, en passant par des litiges avec un voisin bruyant, avec son propriétaire ou avec son fournisseur de téléphonie mobile…


Pour les étudiants inscrits dans la clinique juridique, l’enseignement juridique clinique offrira la possibilité, pendant leur cursus et sous la direction d’enseignants-chercheurs de l’université, de travailler sur des cas réels s’appuyant sur des faits authentiques, en collaboration avec des avocats et des institutions. Les axes prioritaires de la clinique et les expériences étrangères nous permettent d’entrevoir une palette d’actions possibles en matière d’activités cliniques sur des questions nouvelles posées aux juristes comme la Question prioritaire de constitutionnalité (QPC), le développement des amicus curiae [1] , la création de Think-tank/lobbying/réseaux sociaux…


En fin de compte, la clinique juridique permet de réinscrire l’Université et ses étudiants au sein d’une dimension sociétale en offrant la possibilité d’une diffusion et d’une mise en œuvre des compétences et connaissances acquises au travers de ses formations et de son activité de recherche. Cette structure jouera également le rôle d’un forum de réflexion théorique sur les possibilités et la portée du droit comme outil d’amélioration des pratiques sociales.


SB : Nous avons périodiquement des questions de droit pour les entreprises qui peuvent rester sans réponse de la part du législateur faute de travaux de recherche approfondie et de propositions que les organisations professionnelles comme les conseils ne peuvent traiter faute de temps, ou d’un nombre suffisant d’entreprises concernées. Cette clinique permettrait de faire avancer les débats autour de l’entrepreneuriat avec une neutralité liée à son statut et son animation universitaire et se saisir d’initiatives innovantes courageuses que beaucoup d’acteurs du marché du droit ne peuvent actuellement explorer.


L’idée est d’assurer une « formation intégrée » des étudiants sur la pratique du droit. Le programme présente plusieurs innovations pédagogiques : 

  • Aborder le droit selon une approche pratique, avec un premier apprentissage de la relation juriste-client et les exigences qu’une telle relation implique en terme comportemental et déontologique ; 
  • Acquérir des compétences en autonomie, gestion et suivi de dossier ainsi qu’un savoir-faire indispensables à la résolution d’un dossier juridique se déroulant in vivo 
  • Apprendre à mieux connaitre le monde du droit et à se positionner par rapport aux professionnels du droit, en développant des contacts privilégiés avec des avocats, des juristes d’entreprise, des chercheurs et des responsables d’association. 
  • Créer une solidarité trans-générationnelle entre étudiants en permettant à de jeunes étudiants de Licence de travailler avec des étudiants plus confirmés. 
  • Donner l’opportunité de travailler sur des questions pratiques pour les faire progresser, les aider à s’insérer professionnellement tout en proposant un acte désintéressé aux étudiants.

PA : La Grande Ecole du droit est ouverte à des bacheliers d’un très bon niveau général, issus des filières L, S ou ES, qui se destinent aux professions juridiques axées sur le monde des affaires, tant à l’échelon national, européen, qu’international, et qui souhaitent acquérir les compétences indispensables pour s’adapter rapidement dans un univers professionnel décloisonné géographiquement et en constante évolution.


La demande d’admission à la GED se fait par la procédure Admission Post Bac. Un dossier est déposé, qui comprend les relevés de notes du candidat en Première et Terminale, le relevé de notes du baccalauréat anticipé en fin de Première, deux lettres de recommandation d’enseignants ayant suivi le candidat en Première ou Terminale et une lettre de motivation du candidat.

Pauline Pierre : "Je suis étudiante au sein de la Grande Ecole du Droit depuis septembre 2011. Je suis actuellement dans la troisième année de la formation et me destine à un carrière juridique internationale dans le droit des affaires. 
La Grande Ecole du Droit m’a permis d’acquérir de solides connaissances en droit des affaires, ainsi qu’un solide bagage en droit de common law et en droit comparé, satisfaisant ma curiosité pour ces domaines du droit. Elle m’a également permis d’atteindre un haut niveau en anglais juridique et commercial. L’enseignement y est personnalisé et de très grande qualité. Parmi les nombreux avantages de la formation, elle nous permet de gagner une année en obtenant un LL.M. d’une faculté de droit anglophone et un Master 1 en droit des affaires et financier de Paris Sud, à Bac+4. 
La formation nous offre une grande ouverture à l’international, alimentée par les étudiants fraîchement rentrés de LL.M. qui partagent leurs expériences avec les étudiants préparant leur LL.M. Je me prépare actuellement à partir en LL.M. aux Etats-Unis, en août 2014 et, à ce titre, les expériences des anciens sont riches d’enseignements. 
Par ailleurs, en ce qui concerne notre projet professionnel, un travail de fond est réalisé en amont dès la première année, avec l’aide précieuse de notre partenaire, EY Société d’Avocats, pour nous permettre de le préciser. La formation est le cadre privilégié d’échanges entre les plus jeunes, les anciens, les professeurs et les professionnels, ce à quoi s’ajoute un vrai esprit d’entraide entre les différentes promotions.

La Grande Ecole du Droit est selon moi un cadre d’études exceptionnel et une très belle expérience humaine qui se poursuit au-delà des années d’études."