Le 16 octobre dernier, les avocats s’étaient déchainés sur les réseaux sociaux lors de la diffusion du premier numéro de la série Vaugand. « Pour l’instant si je comprends bien, pour faire du pénal, faut mettre ses pieds sur la table et fumer chez les chez qui fument pas #Vaugand », twittait un avocat, « Y-a-t-il quelque part un confrère qui prépare ses assises avec des pinces à linge ? #Vaugand » twittait un autre.
Le 2ème numéro diffusé la semaine dernière n’a pas plus convaincu la profession. Pour l’avocat Eric Morain il y a des délais irréalistes dans la procédure, auxquels s’ajoutent d’autres nombreuses invraisemblances, comme par exemple une peine ahurissante. « Ce qui frappe c’est l’impossibilité pour une fiction française de se détacher des exemples de films américains sur des procès aux États-Unis. Le décalque est frappant ». Expliquait t’il au journal 20 minutes la semaine dernière.
Pour Pierre Eid, co-producteur de la série, « il est évident qu’il y à des raccourcis, des facilités, et c’est tout à fait normal que cela suscite des critiques. L’objectif est de faire ressentir la réalité singulière d’un procès en appel. »
Malgré les moqueries, Eric Morain reconnaît avoir ri en voyant la série, même si pour lui, « une plus grande rigueur n’affecterait pas l’histoire et ferait en sorte qu’on considère Vaugand avec un peu plus de sérieux ».
Par Capucine Coquand, responsable presse pour Carrières-Juridiques.com
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